Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 14 mars 2006 16:17

Hélas, réintroduire toutes les espèces que l’Homme a condamnées à disparaître est impossible, et cela est infiniment grave car le processus s’accélère.

Au rythme actuel, 50 à 100 mille espèces disparaîssent chaque annnée, la moitié de la biodiversité aura disparu dans 20 ans.

Chaque animal, chaque végétal assure une fonction dans les équilibres naturels, que sa disparition met en péril. Il ne s’agit pas de se demander si l’ours ou le loup devaient disparaître de ces territoires mais plutôt de s’interroger sur l’impact de leur disparition sur l’ensemble des espèces. Un grand prédateur joue un rôle fondamental sur une chaîne alimentaire. Le réintroduire après que l’Homme l’ait exterminé est un pas en avant vers un retour à l’équilibre. A condition que l’Homme accepte de partager les terres et le gibier et laisse quelques espaces naturels où la biodiversité puisse poursuivre l’évolution naturelle.

A la question « l’apparition de l’Homme sur Terre et les ravages qu’il a engendré sont dans l’ordre naturel ? », on peut certes répondre par l’affirmative. Mais qu’il disparaîsse avant d’avoir pris conscience qu’il ne pouvait survivre sans son milieu d’origine, ne l’est pas forcement.


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