ddacoudre ddacoudre 24 juillet 2010 01:36

bonjour sleeping suite 


que nous donnons corps à toutes choses matérielles ou abstraites par projection de la pensée symbolique, lorsque les événements favorisent leurs émergences en perturbant notre organisme. Dans ce prolongement ayant conscience de la limite de notre regard, et ayant également par des moyens techniques mis en évidence certaines lois, nous ne pouvons pas contester quelles ne soient pas issus d’autres chose que de la perturbation de notre organisme relayé par le cerveau. Y compris des perturbations liées à des événements environnementaux dont nous ignorons tout. Ce culturel que nous définissons, appartient donc entièrement au naturel, parce qu’il se trouve dans l’univers, et que celui-ci le constitue, et qu’il est bien le produit d’une structure inné qui favorise l’aptitude à l’adaptation.

Nous faisons cette distinction parce que notre regard, par sa structure sa forme et sa nature, est limité, et donne au cerveau les images de notre monde sensible que celui-ci redistribuera à tout l’organisme.

Partant de là nos concepts, induit par notre représentation du monde, considèrent comme naturel ce qui est en l’état matériel dans la nature, ou reconnu héréditairement transmissible, ou se manifestant par des régularités observables à notre échelle (la vie, la mort, la pensée, se nourrir etc.…).

Cela relève du fait que, pour exister nous sommes exemptés, dispensés de connaître, de comprendre et d’établir des repères. Des repères de liens de compréhension normalisateurs, régulateurs de l’émergence d’un Homme qui se dit Créateur. Pour exister nous n’avons pas besoin de comprendre notre monde sensible, c’est « l’état que nous qualifions à tort ou raison d’animalier ».  Également peut-être cela relève-t-il aussi du fait d’une approche eschatologique de l’Homme créé, ou à notre ignorance due à nos difficultés à retrouver, ou à vouloir chercher le « réel » dans l’image que nous en construisons.

Il faut être convaincu pour penser autrement que l’Univers permet toute chose que nous inventons. Telle la voiture qui ne nous paraît pas issue de l’univers parce que nous disons que nous la créons, et ce n’est pas parce que nous réalisons de tels assemblages qu’ils ne sont pas naturels, car tout événement est déterminé par ce qui l’a précédé.

 

Force est de constater que l’univers autorise des formes bien plus complexes, telle que nous les Humains ou un flocon de neige, dont la structure complexe n’apparaît pas à notre regard. L’univers n’a nul besoin de voiture pour se déplacer, cet outil est inhérent à nos contingences humaines planétaires. Avec une force de gravitation plus faible nous nous déplacerions sans véhicule, où bon il nous semble. Dans de telles conditions, nous n’aurions pas créé de véhicules, les oiseaux n’auraient pas besoin d’ailes, et notre monde serait tout autre, comme il le serait également avec une gravitation plus forte, mais dans ces conditions nous aurions réalisé peut-être d’autres innovations.

Néanmoins, par nous, l’Univers sous-tend ces créations puisque nous la réalisons, et qu’elle est le produit d’un empilement d’événements successifs. Pour autant nous ne naîtrons pas au volant d’une voiture, de la même manière que notre planète n’est pas apparue spontanément.

Bien sûr, en l’état cette voiture n’est pas codifiée dans nos gènes. Elle l’est par contre dans la capacité combinatoire cérébrale projective qui va associé inné et acquis. Elle se transmet par l’apprentissage, et par l’information que nous nous enseignons les uns aux autres pour la concevoir, et détermine d’autres événements. Ainsi à un moment donné les comportements culturels vont enregistrer que cet acquis est une exigence vitale pour la survie de son organisme inné ; c’est tout notre discours sur la croissance.

De telle manière que si nous regardons le culturel comme autant d’essais  : C’est à dire que chacune de nos réalisations, dépendantes de nos capacités créatrices (produit de l’univers et non pas de notre cerveau), ne durera qu’en fonction de son aptitude à subsister, comme constante d’un développement, dans un système d’évolution universel dans lequel la culturalité favorise et facilite l’adaptation, l’acculturation, la régression, la progression, ou son suicide (aptitude à une structure d’engendré son autodestruction).

 

Alors le culturel peut être regardé comme un événement en soi. Événement en soi « que transmet l’Univers » pour assurer la survie de toutes les espèces dans leur ensemble évolutif, à l’exemple du monde végétal, et dont nous ne devons pas être les dépositaires exclusifs.

Par événement en soi, j’entends toute l’activité qualifiée de culturelle qui constitue dans son ensemble un événement global. 

Événement capable d’interaction au même titre que l’activité météorologique et l’activité tectonique sont des événements. Dans cette perspective, il y a des chances pour que certains de ces essais s’inscrivent dans nos gènes ou dans le substratum qui est à leur origine, ou leur quantum quantique. Ceci si, l’environnement évolutif, le mouvement, la nature, Dieu, la conscience primordiale, l’indéfinissable, l’ordre sous-jacent, la méconnaissance, et quel que soit le nom, que nous lui donnons par nos définitions suivant nos cultures, le retiennent comme une permanence nécessaire à notre adaptation.

Ce processus s’applique également à nos schémas abstraits. Un chercheur américain a soumis des mouches drosophiles à de régulières disparitions de leurs œufs. Les mouches ainsi traitées produisent des œufs plus résistants. Dans nos schémas abstraits soumis aux tensions (stress) de l’existence « exobiotopique » (extérieure à son biotope naturel originel), rien ne nous garanti que notre descendance ne deviendra pas plus résistante ou plus fragile. De la même manière notre évolution technologique nous ayant permis d’échapper aux rythmes biologiques, en fonction de la durée de cette échappatoire une incidence se dévoilera.

 

Si j’ai pris l’exemple choquant de la voiture, c’est pour souligner que dans notre logique humaine cela est inconcevable qu’une innovation culturelle puisse affecter le biologique. C’est là une partie de notre problème. Nous regardons l’univers avec la logique humaine culturalisée, et nous ne savons pas s’il peut en être autrement.

Pourquoi ?

Parce qu’à l’échelle de la durée de notre vie humaine, il nous est difficile de percevoir ou d’admettre notre développement intellectuel comme une évolution que nous vivons en direct, nous devons là, faire le distinguo important entre, être l’acteur participatif d’un potentiel en émergence et penser ou être l’auteur de sa source

En conséquence, s’il n’y avait pas de corrélation entre des événements, soutenir que le « culturel » est ce qui s’ajoute à la nature, serait avoir trouvé le premier cas d’une, non corrélation dans l’univers. Néanmoins, si notre « culturel » n’imprègne pas toujours héréditairement et systématiquement nos gènes, il se reproduit par l’apprentissage comme une régularité dynamique qui affecte notre évolution biologique et psychique (psychosomatique) suscitant cet événement. L’organe ayant en charge la codification de notre monde sensible « culturel », est le Cerveau.

D’une certaine manière, nos sens enregistrent les événements extérieurs qui conduisent à la recherche de toute « nourriture » (au sens d’informations aussi) nécessaire pour permettre au cerveau de concevoir ce dont nous avons besoins, en réponse aux informations intérieures qui commande à notre organisme de vivre.

Cette distinction conventionnelle du culturel s’appuie aussi sur le qualificatif d’apprentissage donné à une fonction. Cette fonction qui consiste à se communiquer, s’enseigner l’usage de nos aptitudes stimulées par les événements environnementaux. L’inverse signifierait que de manière instinctive nous portions tout notre « futur, avenir » déjà élaboré, déterminé dans notre inné primitif. Ce futur l’est certainement, mais sous une autre image, une idée autre que notre vision de la destiné soumise aux erreurs de la définition de nos projections. Il l’est, mais caché pour notre compréhension. Nous


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