ddacoudre ddacoudre 24 juillet 2010 01:37

bonjour sleeping suite 2

devons pour le comprendre, le décrypter, réunir et assembler les pièces détachées de « la connaissance et du savoir » que nous découvrons. Nous en prenons conscience au fur et à mesure en sélectionnant les pièces de ce puzzle qu’est la vie, même si la pièce théâtrale finale est jouée (la mort). Ce futur, nous le portons dans la capacité de modélisation du plus petit élément infinitésimal qui, associé à d’autres donnera la perception de l’image future. Même si nous savons que le futur n’est qu’une capacité de projection cérébrale, dont la réalité repose sur la perception du temps en fonction de la vitesse à laquelle tout se déplace, suivant trois flèches, celle thermodynamique (sens dans lequel l’entropie croît), psychologique (direction suivant laquelle nous sentons le temps passer), cosmologique (direction du sens dans lequel l’univers se dilate). Soutenir que le « culturel » s’ajoute au naturel, c’est comme si nous considérions qu’étaient culturelles toutes les associations auxquelles donnent corps les « particules élémentaires » en mécanique quantique. Ne comprenant pas la loi d’unifications, qui les unis nous dirions quelles s’ajoutent aux autres particules.

Issue de cet assemblage, notre planète serait donc du « culturel », par conséquent, nous serions donc du « culturel » produisant du « culturel », ou plus justement de l’information produisant de l’information. Une information qui se différencie par des fréquences ondulatoires. Ainsi, si notre vision se faisait au rayon X, nous ne serions que des os s’articulant activement, et pourtant la matière organique qui les enrobe est bien existante. Dirions-nous alors que les perceptions du squelette, qui ressent les conséquences de la matière organique qui l’enrobe mais qu’il ne voit pas tout en la supputant, sont culturelles. Par exemple une vision squelettique qui constaterait la perte de son bras, conduirait inévitablement à la mort de l’être vivant squelettique, puisque ce dernier ignorerait tout de l’hémorragie due à la circulation sanguine qui se serait produite entraînant le décès du squelette. Nous pouvons donc comprendre qu’au-delà de notre perception actuelle, notre organisme puisse contenir des informations qui ne nous sont pas perceptible, mais que nous supputons en essayant dans donner une définition produite par ce que nous sommes, qui inclus forcément celles que nous ignorons mais qui nous affecte, et constitue l’incertitude et l’aléatoire de l’existence. De plus, si les « particules » n’ont pas besoin de bibliothèque (d’apprentissage) pour créer des galaxies, peut être qu’un jour, dans notre évolution, nous pourrions également nous en passer. Naturellement il n’est pas inconcevable de soutenir qu’une partie de l’activité humaine puisse se qualifier de culturelle, pourvue que cette définition ne conduise pas à une dissociation de l’être, et que nous n’en faisions pas une aptitude déifié, alors qu’elle n’a qu’une origine animale, voir bactérienne.

La question reste ouverte en disant que le culturel est un « événement en soi ».

Il me paraît évident, et c’est là ma réponse, que nous ne couvrirons pas la planète de béton, de voitures, et de produits toxiques. Cela, à cause d’une mécanique qui nous échappe et par laquelle se manifestent toujours des êtres plus « intelligents » que d’autres, pour jalonner leur époque. L’époque des scientifiques de toutes nations est proche, et ils ne resteront pas éternellement alarmistes (naturellement je ne pense pas à ceux qui suivent leur maître financier ou idéologique). Ce n’est pas là la marque du hasard, mais celle d’une espèce dont l événement culturel génère ses propres éléments devant concourir à son évolution, parce que toute cellule qui prolifère produit des déchets qui entraînent sa destruction, si elle ne reçoit rien de l’extérieur ou n’est pas capable de se transformer.

Comme tout événement, « le culturel », événement en soi, déterminera le sien, et à la richesse matérielle en succédera une autre. Il ne peut en être qu’ainsi en raison du deuxième principe de la thermodynamique appliqué à notre système. (Un système évolue de manière irréversible, quel que soit son état initial, quand il tend toujours vers le même état final unique, et fixe une direction d’évolution qui ne peut être inversée sans intervention extérieure au système.

Par exemple, un corps chaud mis au contact d’un corps froid : la chaleur ira spontanément vers le corps froid de manière irréversible jusqu’à l’équilibre.

Alors, peut-être que ce successeur du Cro-Magnon n’aura pas besoin de bibliothèque, sous réserve que son prédécesseur ait su gérer l’abondance et son développement, ait su gérer l’événement Culturel, car c’est là, une de nos limites actuelles. 

En conclusion, la notion de culturel ne sert qu’à distinguer les innovations humaines, et ne présuppose pas de leur innocuité à interférer sur l’espèce, et doit après compréhension être replacé dans son ensemble.

Le « culturel » n’est donc pas séparé des lois fondamentales qui nous régissent, et si toutes nos innovations se concrétisent, c’est qu’elles existent en tant que « Forces, Flux, Énergies ou informations ».

Partant de là, tout ce que nous imaginons existe en potentialité dans le temps, en puissance d’être, dans le déroulement de l’expansion. Cependant, la forme sous laquelle nous concevons aujourd’hui nos innovations, n’est pas obligatoirement celle qui sera, car nous sommes limités en tant qu’être par notre matérialité présente s’exprimant dans des langages réducteurs. Matérialité présente en constant devenir (le devenir / l’évolutionnisme).

L’inverse, pour nous, signifierait la capacité de créer ou maîtriser des « Forces, Flux Énergies ou informations ». Elles situeraient l’Homme au-dessus de l’Univers (l’obsession de la toute puissance). Un Dieu, un supra humain, un Être n’existant que par sa « pensée », ou le qualificatif que chacun voudra lui donner.

Pourtant, la seule possibilité d’imaginer ce concept signifie qu’il existe en potentialité d’être, mais pas forcément sous la définition que nous en donnons.

Potentialité d’être, puisque nous l’imaginons, sous-tendu par une réflexion construite ou non, et issu en tout état de cause de ce que nous appelons l’indéfinissable.

Ceci dans un raisonnement infini, où il est nécessaire d’accepter des postulats invérifiables, avant d’en arriver à des exactitudes expérimentales (réfutables). Je dis cela, parce qu’issu du Big-bang, ou d’un quelconque dieu nous sommes le résultat des « sa source originelle » même si elle s’auto suffit.

Toute notre activité cérébrale, que nous observons, par la psychologique, la psychanalyse, et essayons d’en comprendre les mécanismes par les neurosciences, bâtit les raisonnements dont la preuve de leur exactitude ne dépend que de la « raison ». Une raison qui nous fait considérer la vérité comme la non-contradiction d’un système de jugement, comme la contradiction des opinions, comme la régression à l’infini « prouve ta preuve », comme postulat invérifiable, comme « un cercle vicieux » (le di’allêlôn : Les uns par les autres), comme opinion relative, comme vérité expérimentale, comme herméneutique (sens caché). Toutes formes de vérité que nous utilisons à notre convenance pour justifier nos innovations.

Pourtant, toutes nos innovations (comme nombre d’essais) ne favorisent pas le développement de l’espèce pour autant. Et quelles que soient les échelles de valeur que nous leur appliquons, et leur appliquerons, nous n’avons, et n’aurons que la possibilité d’un choix restreint, choix restreint dans toutes les innovations « Culturelles » que l’Univers sous-tend par l’évolution, ou la Création pour les croyants.

 

Choix restreint, puisque celui-ci est dépendant de la réduction de la méconnaissance de toutes les associations possibles d’informations que nous ne serons peut-être jamais en mesure de connaître sur notre planète. Bien que nous puissions le comprendre, et évaluer certaines de ces associations grâce au travail des scientifiques, et de ceux qui dans les sociétés ancestrales avaient compris la même chose sans disposer des moyens d’une vérification techniciste. Toutefois, ce travail des scientifiques n’est qu’une mesure, elle aussi limitée par notre psychique, notre technologie et « l’infini ».

 

Einstein a dit : « La nature ne nous montre que la queue du lion. Mais il ne fait aucun doute pour moi que le lion à qui elle appartient est au bout, bien qu’il ne puisse se montrer tout d’une pièce à cause de son énorme taille ». Si bien, que d’une certaine manière notre existence se déroule par défaut.

 

Ainsi, chaque fois que nous définissons un concept pour expliquer l’indéfinissable. Ce concept défini entre dans ce que j’appelle l’indéterminé. Un indéterminé que nous parvenons à préciser par des théories, lesquelles entrent à leur tour dans les divers degrés de l’incertitude. Cette incertitude a pour principe, qu’après la conceptualisation d’une théorie, nous ne pouvons être assurés que ses éléments dans le « temps » trouvent la place que nous leur avons imaginée. Également, qu’ils resteront ce qu’ils sont, à la place où nous les avons mis ou observé.

Cela, du seul fait que l’Univers est en mouvement, et si ceci pouvait échapper au regard du primitif, cela ne peut plus l’être au notre.

Nous sommes dans ce mouvement et en mouvement, et durant ce laps de temps d’autres événements interviennent ou se modifient. Ces événements se produisent entre autres dans une logique issue du deuxième principe de la thermodynamique.

A savoir, qu’il impose que tout va de l’ordre vers le désordre et se ré associe dans un nouvel ordre, et ainsi de suite. Le Tout, dans un mouvement en dilatation comme caractéristique d’une stabilité.

Univers dans lequel, les chercheurs espérer découvrir un ordre sous-jacent, ou imaginer que notre Big-bang ne sera pas unique ou encore toutes les autres hypothèses émises par les scientifiques concernant l’univers (plat, courbe, chiffonné, bulle, l’existence supposée de sept autres forces, l’étude des trous noirs etc. (sources revues Science et Vie), et en arriver finalement et heureusement à une interrogation philosophique : et si notre univers n’était que le produit de notre structure cérébrale qui relie toutes nos cellules.

 

Par indéfinissable, j’entends la question : « Pourquoi ? ». Avec comme réponse : « je ne sais pas ! ».

Par indéterminé, j’entends : imaginer une réponse à la question.

Par incertitude, j’entends  : posséder une réponse temporairement vérifiable.

Par exemple : supposons que j’ignore à quelle température l’eau bout ? Je me pose la question pourquoi l’eau bout ? J’imagine mesurer l’ébullition. Je vérifie qu’elle bout à 100°à 76 millibars, à plus de 76 millibars elle bout à plus de 100°, à moins de 76 millibars elle bout à moins de 100°.

Dans cet exemple l’élément incertain est la pression. Si je n’en avais pas connaissance, en affirmant que l’eau bout à 100° j’aurais établi une fausse régularité, car il y a des situations où cela est inexact, qui aurait généré de faux schémas aux effets certains.

Ce postulat sera vrai tant que les éléments qui le constituent seront stables. Dans notre mode de fonctionnement, cette même incertitude nous permet d’espérer. D’espérer trouver une réalisation aux concepts que nous élaborons, lorsque nous parviendrons à en définir les déterminants qui les composent. Leur définition réduira l’indétermination de ces concepts, dans la limite de ce qui nous apparaît toujours indéfinissable.

Notre monde est un mouvement. Un mouvement qui va du désordre à l’ordre, et de l’ordre au désordre. De l’indéfinissable vers l’indéterminé, puis vers l’incertitude avec un certain degré de stabilité cyclique. Aussi, en retour, l’incertitude est produite par l’indéterminé qui est issu de l’indéfinissable. De sorte que chaque innovation est vouée à se réorganiser, et chaque réponse fait apparaître une question qui oblige à se reconstruire.

De plus, ce mouvement est à la base de toutes nos difficultés pour saisir notre monde sensible. Il nous est alors indispensable pour appréhender ce mouvement, d’élaborer des repères et d’établir « un ordre humain » que nous voulons stable, générant des échelles de valeur de compréhension, mais il ne peut être que des jalons ouvrant de nouvelles voies. L’exemple le plus probant est l’interprétation de nos rêves pollués par nos définitions des événements, où ce qu’ils racontent n’est pas le produit de l’image que nous en percevons au réveil.

 

En conclusion, « Les forces, flux énergies ou informations », qui composent l’Univers et Nous-mêmes, ne valent que dans la mesure où il y a un mouvement. C’est donc ce mouvement qui paraît être la clé de toute création et vie de systèmes simples et complexes en ouvrant sur la quête du Graal.

 

 



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