sam turlupine sam turlupine 24 août 2010 17:59

Monsieur, 


Vous continuez à réagir grossièrement, et à débiter des âneries que même le plus béotien des primates ne pourrait gober. 

Le producteur produit pour répondre à une NÉCESSITE ; pas pour faire plaisir. 
Je vous ai déjà expliqué la notion d’achat « captif » ; ceux qui sont de première nécessité, et que l’on est contraint de faire, pour survivre.
Dans votre système libéral, c’est le fabricant (celui qui dirige, pas ceux qu’il emploie) qui décide du prix du produit, que ça fasse plaisir ou non : il ne cherche en aucun cas à « faire plaisir » mais, comme vous l’avez vous-même, à être RENTABLE. Si cette rentabilité passe par des salaires de misère à ses employés, et des prix totalement prohibitifs pour l’acheteur, s’il n’a pas de concurrence, il n’hésitera pas une seconde. 

Une fois de plus, vous êtes une caricature de libéral ; vous n’envisagez le citoyen que comme un consommateur ; JAMAIS comme un travailleur, un producteur de biens et de richesses ; vous êtes partisan d’un système où l’homme n’a de valeur que celle que lui confère l’argent qu’il a à dépenser ; vous êtes, comme je le disais, humainement indigne. 

Quand à un système coercitif, c’est précisément celui que vous défendez, où 5% des personnes détiennent 80% des richesses mondiales, où plus de 2 milliards n’ont qu’un dollar par jour pour vivre, où plus d’1 milliard souffrent de la faim ; leur seule « liberté » dans votre système « libéral » c’est d’user de leurs yeux pour pleurer (quand ils ne sont pas obligés de les vendre pour survivre). 

Votre esprit, votre mode de pensée, vos valeurs, sont aussi vulgaires et grossiers que votre façon de vous adresser aux autres ; vous êtes un dominant, un exploiteur, un individu intellectuellement limité, enfermé dans votre confortable formatage obtus, et votre dogmatisme caduc. . 

Votre « liberté » n’est qu’un piège pour les sots, puisqu’elle se limite à une petite minorité ; tous les autres n’en ayant pas les moyens. 
C’est la liberté du prédateur face à des victimes entravées.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe