JJ il muratore JJ il muratore 24 août 2010 12:42

@l’auteur. Votre texte est beau. Beau comme le patronyme d’Eva et comme l’amour quand il est incontionnel.
Quand on aime de cette façon là, on ne voit que les qualités et les défauts sont des vertus.
Je crains hélas qu’en politique l’amour inconditionnel mène au désastre et à la terrible déception : simplement parceque l’on croit l’être aimé tout puissant (ce que personne n’est) et que la politique est l’art de piloter dans les contraintes, de naviguer.
Un (une) psychorigide en politique devient innéluctablement un tyran, ce que n’est pas je crois Eva Joly ; elle naviguera donc entre les écueils des contraintes et ’composera avec celles-ci. Par conséquent décevra votre amour inconditionnel.
Elle promet beaucoup et ne pourra tenir que peu : elle appliquera la politique de « l’affreux rouquin » (sic !) que vous dites exécrer au point de faire d’une de ses caractéristiques physiques un symbole de tout l’odieux qu’il est pour vous. Bon, je sais, les rouquins qui vous liront ne représentent pas un enjeu éléctoral significatif (c’est comme les élécteurs de petite taille avec Sarko...) mais je tiens à vous rappeller que c’est précisément là que se love le vrai fascisme : dans l’usage métaphorique du corps éxécré de l’autre...
 Interrogez-vous.


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