Spip Spip 25 août 2010 15:27

On avait pris l’habitude d’opposer économie libérale (à l’Ouest) et dirigisme d’État (à l’Est) Depuis la chute du Mur c’est pratiquement obsolète, d’accord, sauf en Chine ! Ce pays à réussi l’alliance des deux, soit pour le travailleur de base celle de la peste et du choléra. Ils sont toujours « affublés d’un parti communiste » et pas que pour la forme, loin de là !

Dire que la Chine est devenue un pays ouvert à l’économie de marché est une vue de l’esprit.

Il suffit de demander à nos industriels occidentaux, attirés par ce marché potentiellement gigantesque, le détail de leur parcours du combattant pour s’installer là bas. Le contrôle permanent des autorités, le pillage de leur savoir faire, voire les campagnes soigneusement orchestrées pour les faire céder. Certains ont même décider de rentrer, la queue basse, trouvant qu’ils y avaient plus perdu que gagné...

Oui, la délocalisation peut être indécente quand on transfère des chaînes de montage pour pouvoir vendre nos Airbus, par exemple. Que croyez-vous qu’il arrivera, une fois leur marché intérieur satisfait ? Une exportation de ce qu’on a inventé à des prix imbattables. Et pas que de la simple copie, de l’amélioré (ce pays sort 100 000 ingénieurs/an de ses écoles). L’emploi à Toulouse aura du souci à se faire...

Si l’émergence d’une classe moyenne a pu nous sembler un signe positif et rassurant, le crash boursier en a ruiné plus d’un et que pèse t-elle aujourd’hui, économiquement et politiquement ? Pour les syndicats, on ne joue pas non plus dans la même cour. Entre les nôtres, mêmes marxisants et plus ou moins représentatifs et ceux des Chinois, obligatoires et aux ordres directs du pouvoir, on ne parle pas de la même chose. Cette clôture de l’article ne veut rien dire.

Un rééquilibrage à terme, oui dans un premier temps, mais pas une parité au final. La Chine est partie pour une domination (sauf implosion, les risques ne manquent pas)


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