Bertrand C. Bellaigue Bertrand C. Bellaigue 2 avril 2006 12:39

Je m’adresse particulièrement à "Thomcom (IP:xxx.x5.108.193) le 21 mars 2006 à 13H51

Ce que je reproche au genre d’exercice auquel nous nous livrons dans Agora interactif, autour des « papiers » approuvés ou critiqués - peut importe - est l’anonymat .

Cette habitude comporte un grave danger car elle risque de tomber rapidement dans le style « corbeau ».

Je suis journaliste. Un métier qui faisait rêver, naguère ; dont on hésite à se vanter aujourd’hui, en raison de la réputation que certains d’ente nous lui ont valu. Quarante ans de métier au sein d’une agence de presse mondiale, m’ont donné - au mloins - le sens de la relativité des choses et l’iportance capiptale et de la tolérance, en Afrique du Nord, de l’Ouest et de l’Est, en Asie, en Amérique du Sud, en Espagne ou dans les guerres régionales et post-coloniales, ainsi que dans les coups d’Etat militaires asiatiques, africains ou latino-americain.

J’ai constaté à mon retour - à la manière de « Rip van Winckle » le héro d’un des contes de l’écrivain americain Washigton Irving - combien les chemins incertains parcourus par la presse dans ce pays, différaient parfois de ceux que j’avais suivis à travers le monde, au service des milliards de lecteurs potentiels de mon agence. « Ils n’en mouraient pas tous, mais tous étaient atteints » disait La Fontaine dans sa fable.

Je pense nécessaire de rappeler aussi souvent qu’il le faut les bases de ce metier, brièvement :

I - Un journaliste est un témoin. Il doit, dans la mesure de son objectivité et de son honnêteté intellectuelle :

1 - décrire les faits qu’il a observés, en répondant comme vous le suggérez vous-même aux questions : Qui, quoi, où, comment, pourquoi ? 2 - les mettre en situation, 3 - en expliquer la cause 4 - on ne demande pas à un jounaliste de predire l’avenir.

III - Il n’est pas un policier, ni un juge d’instruction, ni un magistrat, ni un prêtre, ni un pasteur ni un « preacher ». Pas même un « chevalier blanc » bien qu’il puisse, quelque fois, en ressentir le besoin.

IV - Une autre règle : « Ce que vous pensez n’intéresse pas le lecteur , mais les faits, rien que les faits » :

V - Les « métastases » : 1 - La plaie « cancerigène » pour l’âme et l’esprit dont souffre le journalisme est l’amalgame qui est fait entre « Communication » et « Information ». depuis une trentaine d’années, aussi bien dans la profession que dans les école professionnelle, Ce sont deux fonctions absolument contradictoires.

2 - Autre mal absolu : « la connivence entre »journalistes« et »puissants"

3 - Autre « péché » : « L’ignorance des deux »Chartes« francaise et européenne, censées »moraliser" la profession.

VI - Si les écoles techniques professionnelles présentent l’avantage de faire « gagner du temps en enseignant les divers »trucs« et techniques du métier » elles ont néanmoins contribué à émasculer cette profession, en fabriquant des « clônes » , comme le font d’autres fabriques de focntionnaires. Rien de comparable avec « Normale sup » ...

Depuis près de six décennies, ces écoles professionnelles ont contribué à l’élaboration d’une pensée unique, une rigité d’esprit, un sectarisme dont l’humour est suvent absent. Un arboriculteur me parlant un jour des merveilles de la culture du « palmier dattiers » au moyen de « clônes », me disait que cette technique avait permis de reconstituer des palmeraies entières en voie de disparition, mais que si un jour un des arbres tombait malade et mourait, tous les autres en feraient de même."

VI -En affirmant tout cela je viens de faire bondir et choquer une majorité de mes confrères qui se croient investis de missions. Je n’ai pas dit qu’on ne le pouvait pas. Mais dans ce cas, c’est un autre métier, homonyme. Il est normal et désirables que dans une democratie il existe des moyens d’expression libre. Des moyens de défense communautaires ou partisans. On y rouve rarement la vérité toute nue. Mais il suffit, dans ce cas, d’annoncer les couleurs comme , par exemple, l’a toujours fait l’« Humanité ».

Une expression libre ne veut pas dire que l’on puisse ecrire n’importe quoi, n’importe comment.

Il est nécessaire, dans tous les cas de figure, si l’on veut rgagner une confiance perdue, d’assumer ses reesposablités, dire vrai et et signer.

Bertrand C. Bellaigue


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