Voltaire Voltaire 2 septembre 2010 16:09

Comme souvent, les « interpétations » des « religieux » sont infiniment plus sévères dans l’islam que le coran lui-même. Vous avez donc parfaitemetn raison de souligner que ce dernier ne recommande en rien la lapidation des femmes adultères (et même la lapidation tout court). En réalité, le coran rend tout d’abord la preuve de l’adultère difficile, et menace très sévèrement les faux témoignages. Ensuite, deux peines contradictoires sont proposées contre cet adultère, la consignation à résidence ou la flagellation (et non le fouet...), mais le coran offre aussi la possibilité du repentir, et dans ce cas la peine est annulée...

La réalité est que la lapidation, comme le traitement fait aux femmes d’ailleurs, est largement un élément culturel des société patriarchales méditerranéennes. Il s’agit efefctivement d’une pratique commune relatée dans l’ancien testamen en palestine et dans les zones avoisinantes, dont la pratique a ensuite été perpétuée de façon abusive par des castes de religieux dans le cas de l’islam. Comme en revanche la religion chrétienne a vu son épidentre culturel se déplacer dans des zones où cette pratique n’était pas connu, elle est rapidement tombée en déshérence chez les chrétiens, malgré son inscription dans l’ancien testamen. De la même façon, la grande diaspora juive a aussi contribué à éliminer cette pratique autrefois pratiquée en palestine par les israélites.

De façon générale, il faut donc bien souligner l’influence culturelle dans la pratique des religions, quelles qu’elles soient. C’est bien la raison pour laquelle la pratique d’un islam très influencé par les éléments les plus machistes du clergé sud ou est médittérannéen est aussi choquante dans nos pays, alors qu’une interprétation « européenne » du coran est parfaitement possible. Cela a d’ailleurs pendant longtemps été la force de l’islam, qui s’adaptait aux différentes cultures des pays touchés, ce qui assurait son intégration, grace à des interprétations culturellement acceptables.

 

Quant à interdire des textes fondateurs de certaines religion, leur ambigüité même les protège sans doute de l’accusation d’appologie du crime que vous portez : c’est la raison pour laquelle les « intégristes » qui se réfère à tels ou tels passage de leur texte fondateur ne sont que des profiteurs qui souhaitent imposer leur pouvoir sur d’autres : une religion ne peut se considérer que dans son ensemble.


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