Paradisial Paradisial 3 septembre 2010 03:24

@ L’Auteur,

Avec votre esprit littéraliste, ce n’est pas demain que vous saurez lire, analyser et décrypter le Coran (du moins, ce qu’il tombe entre vos mains comme tentatives de traduction).

Dans le Coran il existe deux châtiments à l’adultère :

  • la flagellation,
    et
  • la réclusion à vie (et non l’enfermement jusqu’à la mort, comme vous l’énonciez dans votre texte).
Dans l’ordre de révélation du Coran, c’était la réclusion à vie qui était initialement énoncée. Il s’agissait de réclusion à vie dans le domicile conjugal, en tournant simplement à clefs la serrure de la maisonnée. Donc, plus de sorties au-delà du seuil « conjugal ».

Le verset parlant de ce châtiment évoqua en même temps qu’il fallait être en l’attente d’un autre à venir, le qualifiant même de délivrance (alternative), qui un jour sera révélée.

Ultérieurement, vint alors le verset instituant la FLAGELLATION POUR LES DEUX ADULTÉRINS, abrogeant de fait l’ancien châtiment (et délivrant - sans nouvelle sentence - celles qui y étaient jadis seules condamnées).

La flagellation en question n’est pas mortel, car figurez-vous en, le Coran affirme qu’UNE ADULTÉRINE NE PEUT ÊTRE ÉPOUSÉE QUE PAR UN ADULTÉRIN. Tiens ! Tiens ! Voilà des coupables qui survivent à la flagellation, et qui même se marient !!!!

En fait, ce verset insinue qu’en cas d’adultère d’une femme ou d’un homme mariés, ceux-ci après avoir subit le châtiment de flagellation doivent être séparés de leurs conjoints respectifs. Ledit verset interdit donc aux musulmans vertueux de rester mariés à un adultérin ou à une adultérine (sans qu’il n’impose forcément que les deux adultérins se fassent marier après coup).

Egalement, il convient de signaler que le cas d’adultère ne peut être constatable que strictement par la présence de quatre témoins oculaires, et qu’ils aient assisté de visu à un COÏT en plein déroulement. Ce qui rend la constatation du cas d’adultère presque du rang de l’impossible ; à part si les deux adultérins feraient cela en pleine rue, ou devant et au sus du voisinage.

La morale de l’histoire : l’Islam tient à responsabiliser les gens quant à leurs devoirs sociaux, en amenant tout un chacun à jouir des libertés individuelles selon des limites qui viennent préserver l’ordre social et collectif, autrement la société serait vouée à la désagrégation en chutant - au passant - dans un monde bien bestial.

Le second soucis c’est la préservation de la bonne identification des lignées.

Un autre soucis a également une très haute importance : le droit pour l’enfant à venir de connaître ses parents légaux au lieu d’être condamné à être bâtard ou à finir dans les ordures vivant ou tué par sa mère, les rats ou un chien, sans que l’on lui ait demandé son avis.

En légiférant de la sorte le Coran se souciait énormément de protéger l’ENFANCE en lui accordant tous ses DROITS.



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