skifometre 1er novembre 2010 12:05

Qui dit que -je cite- : « bientôt il n’y aura plus qu’un cotisant pour un retraité... » ?  :
C’est Dupont ! Et il a raison...

En bon avocat de la politique actuelle, il enfonce allègrement le clou en nous décrivant la situation vers laquelle nous nous acheminons.

Notre brave Dupont, en confondant les effets et les causes, perd de vue que c’est notamment le levier de commande de la maîtrise du chômage dans ce Pays qui reste la clé.
Eh oui ! En asphyxiant les PME par une pression fiscale qui leur interdit toute possibilité d’embaucher (je rappelle ici qu’un salaire versé x coûte 2x voire 2,5x à l’entreprise), l’Etat bloque du même coup l’évolution naturelle de la population active et sa capacité à produire les cotisations qui payent les pensions des retraîtés, retaités que nous serons tous un jour, ne l’oublions pas ! Parce qu’en réalité, la seule garantie du paiement de nos retraites, c’est nous-mêmes. Nous sommes nos propres « banquiers », les seuls fiables en ce bas monde, la seule garantie sur laquelle les uns et les autres, nous puissions nous appuyer. Dresser les actifs contre les retraîtés comme si les uns étaient les esclaves des autres, c’est faire le jeu de la politique actuelle.
Qui dit embauches freinées et chômage maintenu, dit taux de cotisations versées par les salariés contrôlé et dans le même temps taux de cotisations patronales élevées. Dans le même temps, la productivité qui n’a cessé de croître, elle, et qui pourrait constituer le seul moyen de pallier aux taux de cotisations qui n’ont cessé d’augmenter ces dernières décennies, cette productivité est utilisée au seul profit du Capital et, dans ce cadre, beaucoup plus dans les gains d’une minorité plus que dans l’Investissement évidemment.
Le résulat est évident : la masse salariale est toute désignée pour devenir ces dernières années le bouc émissaire qui plombe la rentabilité de l’Entreprise. C’est tellement facile ! on siphonne toute capacité de l’Entreprise à payer des salires décents aux gens et à auto-investir en la pressurant fiscalement et lorsque bien sûr, il ne rest plus rien, on désigne les travailleurs pardon ! les « salariés », autrement dit les fainéants qui atatendent de recevoir un salaire... une fois que la vache est totalement traité, on dit C’est un comble dans la mesure où sans masse salariale, il n’y a plus d’Entreprise !!! Un peu comme si une voiture se plaignait du poids et de la plce qu’occupe le moteur !!! Encore heureux qu’il existe encore un salaire minimum et une Inspection du Travail dans ce pays !!!
tutrement, comment expliquer les salaires ridicules que l’Etat verse aux jeunes apprentis ? Comment expliquer que l’on préfère virer « un vieux de 50 ans ou plus » sans qu’il ait eu le temps de former un jeune, de lui transmettre son savoir et ses compétences professionnelles ; ce qui accessoirement permettrait au gamin d’entrer dans le monde du travail plutôt que rester au chômage jusqu’à 25 ans minimum ? 


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