pigripi pigripi 12 septembre 2010 13:15

La psychiatrie ne s’est jamais remise de son utilisation à des fins coercitives, du fait que pendant des siècles on enfermait les « géneurs » (Antonin Arthaud, Camille Claudel, Vincent Van Gogh, etc) pour préserver l’ordre social.
On le sait, l’enfermement psychiatriques des dissidents était une pratique courante en Urss.

On peut comprendre que les psychiatres tiennent à prendre des distances vis à vis de la répression judiciaire et se positionner clairement en thérapeutes indépendants du système. Mais ce comportement les conduit parfois à des indulgences irresponsables.
Souvenons nous de Ricard Dunn, l’assassin fou de Nanterre. Il avait auparavant menacée un psychiatre d’un service étudiant avec un révolver et ce psy ne l’avait pas signalé pour préserver sans doute la relation thérapeutique dans l’espoir de soigner le malade.

Il appartient aux psychiatres de se débarasser de leurs inhibitions et de leurs mauvais souvenirs de l’époque où la psychiatrie était auxiliaire de justice sans prêter attention aux accusations qui continuent à aller dans ce sens malgré l’indépendance réelle de la psychiatrie.


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