Daniel Roux Daniel Roux 16 septembre 2010 12:45

Très intéressant malgré quelques redites.

L’Allemagne a le même type de problème avec un statu de la femme qui conduit aux même réflexes anti maternités.

Cela pose le problème du différentiel de développement des pays.

Un pays socialement avancé dont l’économie encore florissante est exposée à la compétition internationale dérégulée, se trouve devant un choix cornélien. S’il consacre les ressources nécessaires à une vie digne, il pénalise sa compétitivité. S’il ne le fait pas ou insuffisamment, il abandonne une population affaiblit et donne l’image cynique d’un ingrat. La désespérance qui en résulte aura obligatoirement des conséquences sur le comportement des générations actives promises au même sort cruel.

Une fois que l’on a pris conscience que les fondements culturels ne se modifient pas si facilement et que l’on ne peut indéfiniment repousser l’âge de la retraite, la solution qui s’impose est la fin de la compétition forcenée imposée par le libre échange dans l’intérêt de l’oligarchie financière au dépens des politiques sociales.

A moins d’envisager le recours au suicide assisté voir obligatoire, le pragmatisme et l’intérêt général imposent un développement séparés des blocs économico-géographiques et un protectionnisme sélectif.

Ce n’’est pas gagné vu l’organisation politique de l’Union Européenne qui favorise presque uniquement les multinationales et l’impuissance des élus à modifier cette organisation, dans la mesure où ils auraient les capacités pour appréhender les défis actuels et ceux à venir.


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