L'enfoiré L’enfoiré 22 septembre 2010 10:41

Salut Alain,
 C’est rassurant, en effet, de penser comme tout le monde.
 Quoi qu’on dise, l’homme est resté grégaire. Son esprit de meute ne s’exprime pas nettement par la soumission mais il en approche. Il cherche un chef de groupe, un leader qui va lui montrer le chemin. Il n’apportera pas son obole mais il ne réagira que quand il se sentira lésé, c’est-à-dire quand les patates sont cuites.
 Je ne classerais pas vraiment Paul Jorion dans les gourous.
 Je lui ai dit, je m’intéresse à sa formation d’anthropologue ce qui est original par rapport à un économiste fraichement émoulu d’un enseignement qui ne se base que sur l’expérience de quelques grands décideurs de l’histoire qui eux deviennent des gourous de fait.
 L’économie est à géométrie très variable.
 L’anthropologie est la branche des sciences qui étudie l’être humain sous tous ses aspects, à la fois physiques et culturels, nous dit Wiki.
 Cela fait intervenir la sociologie sur une grande échelle et la psychologie sur une plus petite.
 A moins d’être une nullité, tout le monde est un mètre étalon de quelque chose, tout le monde doit apporter sa participation dans ce qu’il se destine et cela sans en chercher l’orgueil mais par simple motivation et compétence spécifique. On ne peut être bon en tout, très heureusement. Laissons à chacun de creuser son propre trou.
 Les aficionados sont parfois les rémoras de quelques requins, des suiveurs par manque d’intérêts. Ce sont les plus mal dans leur peau.
 Quand aux détracteurs, il faut séparer ceux qui le font par volonté de détruire de ceux qui le font de manière constructive.
 Je n’ai personnellement pas de problèmes avec les seconds couteaux.
 Le troisième groupe de lecteurs passifs, resteront dans l’ombre de leur écran noir et de leur nuits blanches.
 Tous les forums ont le même problème aujourd’hui. Aucune distinction de couleur, de pays ou de discipline.
 Il y a une période de fougue, une période de tassement pendant la quelle sentant la descente, on racole et puis les lumières s’éteignent.
 On n’investit plus, on ne met plus à jour, cela ne rapporte plus assez et on ferme.
 L’élitisme est une affaire de jeunesse.
 Les généralistes arrivent toujours pour ne pas tomber dans le trou de l’exclusion de ceux qui ne sont pas dans le groupe de départ.
 C’est écrit à l’encre sympathique comme toutes les entreprises humaines.

 Ce que je voulais faire ressortir par mon billet c’est ce besoin de sortir de soi, d’avoir un symbole à suivre, d’avoir un porte drapeau qui est parfois de l’autre côté de la planète.
 On n’ose plus parler de soi, d’atteindre le niveau de l’intimisme.
 Sortir de la politique, de ce qu’on lit tous les jours dans la presse est la tarte à la crème.
 Tu vois, j’ai été étonné qu’AV accepte facilement mon article, c’est tout dire.
 smiley
 


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