dawei dawei 21 septembre 2010 15:39

Bravo pour cette synthèse assez finement et succintement argumentée. Bel exercice d’équilibriste au risque de parraitre foure tout et amalgamant.

Je pense que ce qui émane de la pensée de l’auteur, ou du moins de son texte, c’est une schématisation de la pensée révolutionnaire en général (religieux, politique, philosophique).

Sa position est ... de ne pas prendre position , mais ne propose pas le statu quo pour autant ou l’establisment à la place. 

C’est plus une forme de nihilisme qui invite l’Homme à depasser ses Grandes Utopies pour se focaliser sur la Raison.

Il est vrai qu’il y a encore de Grandes Utopies aujourd’hui :le grand soir c’est fini et la main régulatrice du marché n’est pas si divine que ça , par contre l’Ecologie, le New Age, l’Islam et un certain Christianisme illuminé ressurgit .

L’Homme semble prédisposé à espérer, ce qui est bon en soi ... tant que ça ne nuit pas à autrui ! 
Mais un Homme qui n’aspire à rien , qui ne crois plus en rien, c’est aussi un Homme apathique voire dépressif qui dégénère  ! Ne croire en rien ni en personne , c’est un peu rennoncer à vivre. Meme les yogi et boudhiste qui pronent le détachement de toute chose croient en une félicité éternelle et un nirvana, voire à une union des esprits dans un grand tout.

A partir du moment ou nous vivons en groupe et donc en société, il est normal d’aspirer à une organisation de cette société optimale . Et lorsque nous en avons trouvé le modèle, c’est normal d’essayer de l’expérimenter !

Je crois encore en une société optimale , meme si elle ne peut etre parfaite, surtout que quasiment tous les chemins empruntés jusqu’à maintenant ont montrés leur limites (christianisme, marxisme, capitalisme nationalisme, islam, monarchisme, imperialisme...)
Ca nous a permis de circonscrite l’espace du Possible , il suffit maintenant de placer le curseur au meilleur endroit de cet espace.


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