
Le « pari de Pascal » est stupide vis-à-vis du dicton populaire qui dit que « Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ».
Le discours religieux trouve son équivalent matériel dans celui des prosélytes des fonds de pension. Que celui qui ne voit pas le rapport convienne qu’il manque de perspicacité.
Pascal a fait une généralisation de son propre cas avec son pari : de fait, les hommes sont superstitieux et craignent de perdre la vie, c’est aussi simple que ça.
Les religions partent d’un malentendu qui est que la mort serait le contraire de la vie (les mots sont confondants) : la mort n’est que la fin de la vie tout comme la conception en est le début.
Enfin, je voudrais dire qu’on ne peut à la fois mépriser et craindre une chose, pas plus que l’on ne peut à la fois mépriser et haïr une personne. Et surtout, on ne peut haïr une religion mais seulement ceux qui prétendent nous l’imposer de gré ou de force.
Post scriptum : le monsieur Amaury, s’il veut avoir l’air moins con, au lieu d’invectiver ferait bien d’argumenter.
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