epapel epapel 20 octobre 2010 16:09

Dans la plupart des pays européens, l’effondrement de la natalité est désormais si important et si ancien qu’une politique nataliste ne commencerait à produire ses effets que dans une vingtaine d’années alors que leur problème de main-d’œuvre c’est maintenant qu’il se pose.

La France qui a une natalité solide pourrait de ce point de vue se passer de l’immigration mais :
- les communautés immigrées sont devenues si importantes qu’elles créent mécaniquement un appel d’air en proposant aux nouveaux entrants un cadre accueillant
- la raison économique de court terme (main d’œuvre pas chère) l’emportera toujours sur les considérations de long terme (intégration coûteuse et regroupement familial) car les lobbies économiques seront toujours plus puissant que le lobby ... quoi déjà ?
- les forces dites de gauche pourtant censées représenter les intérêts des travailleurs s’opposent par idéologie « droit de l’hommiste » au renforcement des contrôles et des retours.

En pratique, c’est 100.000 naturalisations par an (chiffre officiel) et 50.000 clandestins au moins de plus par an (chiffre officieux) compte tenu des reconduites à la frontière. Et ça se passe sous la direction de Sarkozy alors qu’il est réputé ferme en matière d’immigration. C’est donc le flux minimum qu’on doit accepter en France à moins de vouloir passer à un autre type de gouvernement. Et modifier la politique familiale de la France - et dans quel intérêt puisque la natalité y est suffisante - ne peut rien changer à cette situation.


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