HELIOS HELIOS 21 octobre 2010 12:40

Lers problemes de consommation ne viennent pas du consumerisme effrené ou de la satisfaction de besoins inutiles, ils proviennent essentiellement, mais pas exclusivement, de la financiarisation de l’economie.

Dans les années 60 comme vous dites, le prix a la vente des produits et services etaient calculés sur le prix de revient auquel se rajoutait la marge desirée par le producteur du produit ou du service. En fonction de l’interet que le client portait, la marge pouvait etre plus ou moins importante.

Aujourd’hui, le calcul des prix ne correspondent plusa ce modele. Les « marketeux » calculent , sur des modeles representatifs des revenus et des familles, le prix maximum acceptable du produit/service, ce qui a au final comme consequences :

— L’arbitrage douloureux par le consommateur de ce qu’il doit eliminer faute de pouvoir l’acquerir

— le sentiment de frustation qui ne fait qu’augmenter lorsqu’il y a comparaison dans la societe (avant le riche et le pauvre achetaient les produits et services, seule la qualité changeait... aujourd’hui le pauvre n’accede plus au même produit/service)

— l’etouffement de la concurrence ou l’adhesion obligatoire a ce modele par tout entrant sur le marché, faute de pourvoir d’achat disponible pour ses produits et services...

— L’assechement du reste a consommer en fin de mois sur les revenus genere des services de credits qui au final prelevent un montant non negligeable sur des ressources deja insuffisantes, et rend dependant toute une classe de population qui du coup ne peut plus faire jouer la concurrence puisqu’elle ne peut plus refuser... endettée qu’elle est jusqu’au cou !


.... vous pouvez completer, il y a bien d’autres consequences....

Accuser la societe de consommation est imbecile, c’est juste une position retrograde, car le bien etre est evidement l’objectif de tous.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe