asterix asterix 11 novembre 2010 16:37

Solidaire des cinq de Miami, je me permettrais pourtant de rappeler l’affaire du petit Ellian, retrouvé par miracle sur une bouée par un pêcheur américain. Fidel n’a pas arrêté de hurler durant trois mois qu’il était inadmissible que les Américains refusent de respecter les droits de l’enfant en ne le remettant pas à son père. Mais ce sale vieux con n’a jamais abordé pourquoi il avait envoyé, comme à chaque fois, ses hélicoptères tirer quelques rafales sous la ligne de flottaison de l’esquif transportant sa mère et huit autres balseros qui furent tous mangés par les requins.
Pas de traces, pas de forfaiture.
Et ce n’est qu’un exemple, chacun dispose de l’indignation qu’il mérite.

En aparté, c’est cette affaire du petit Ellian qui valut l’élection à Bush face à Al Gore. La louve de Miami avait prévenu Clinton qui était en fin de mandat : s’il laissait la Justice ordonner le retour du petit à son père, l’électorat cubain de Floride voterait comme un seul homme pour son adversaire. ...Et Bush devint Président en arrachant de toute justesse les 42 grands électeurs en jeu, dans les conditions douteuses que l’on sait.
Les States et Cuba, en jargon de Habana, cela se traduit comme suit :
« le jeu de la pute et du maquereau. Quand ils se baisent, tous les deux y gagnent. »
En clair, l’embargo sert deux propagandes...


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