Copas (---.---.232.162) 1er avril 2006 11:23

« .../....Evidemment, quand on dit NON à l’Europe et qu’on se contente à Bruxelles de défendre ses vaches ou ses stars de ciné, on est difficilement crédibles.../.... »

Vous faites un singulier raccourci. La PAC à la Française a bien été soutenue par ceux qui ont soutenu le OUI ua referendum, Chirac en tête de gondole dans l’affaire.

Quand à ceux qui ont dit Non au referendum, vous prétendez qu’ils ont dit non à l’europe. Libre à vous cette assertion.

Je ne pense pas que l’épisode du referendum est montré un refus de l’Europe par les Français (les sondages explicatifs ont montré tout autre chose), mais un refus, partagé par de très nombreux européens, d’une orientation anti-sociale et anti-democratique, d’un système cultivant l’opacité, le blocage et un talibanisme ultra-liberal inconnu ailleurs dans les règles de fonctionnement d’une société.

Vous faites une singulère inversion des choses.

Les peuples d’Europe, France comprise, sont prêts à une Europe nouvelle, plus unifiée, mais certainement pas à un bréviaire ultra-liberal où les dumpings fiscaux et sociaux regnent en maîtres.

Le fond est là. Sans unification des règles, au moins progressive, vous jetez à la gorge les peuples les uns contre les autres.

Pour en revenir au focntionnement de la zone Euro, ça fait un moment que, DANS cette zone, les performances ne semblent pas bien liées à plus ou moins de libéralisme à l’anglaise, mais à d’autres processus comme ceux que je soulignais.

Quand sur plusieurs années, vous avez des taux courts inferieurs ou comparables avec l’inflation dans certains états et paralellement des états où c’est l’inverse , vous avez imparablement transferts des moins inflationistes vers les plus inflationistes dans une même zone.

Mais même, malgrès celà, il y a des situations saignantes pour certains états qui ont pris un virage ultra-liberal en étant trop aveuglé par l’idéologie...(on peut parler de nos amis portugais).

En fait, la langueur de la zone euro est globale, dûe à des questions qui transcendent l’aspect plus ou moins social des états concernés. Je ne vois pas de differences considérables, dans les vieilles démocraties de la zone euro, entre ultra-liberaux et moins ultra-liberaux.

Le problème est la zone euro, la politique de la BCE et l’ouverture aux quatre vents pour des états qui n’ont pas les contraintes monétaires de la zone.


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