ZEN ZEN 18 novembre 2010 18:07

Tout à fait d’accord Daniel
Il m’est arrivé ce matin (je n’en suis pas encore revenu !. smiley..) d’être d’accord sur un point avec M.Bouygues :
"...« Je fréquente la Chine depuis plus de trente ans et je peux vous dire que le marché chinois du BTP, hormis Hongkong, est inaccessible aux entreprises non chinoises. Les Chinois s’appuient sur un énorme marché intérieur, une devise sous-évaluée et de faibles coûts salariaux pour gagner des marchés. De plus, ils ont un gouvernement et des fonctionnaires qui font bloc pour distribuer des subsides et aider leurs entreprises à conquérir des marchés, ce qui n’est pas vraiment le cas en Europe. Il y a distorsion de concurrence quand on les voit arriver sur des appels d’offres internationaux avec des prix inférieurs de 20% aux nôtres. L’Europe, dans ce domaine, fait preuve de naïveté. Bruxelles doit donc modifier ses relations avec la Chine, sinon cette distorsion de concurrence va intensifier la machine à détruire massivement des emplois. Le préalable serait d’obtenir une réévaluation de leur monnaie face à l’euro. Le laisser-faire en l’occurrence n’est pas une solution. Il serait en tout cas inadmissible que des subventions européennes soient accordées pour des affaires en Europe traitées par des entreprises chinoises qui n’exécuteraient pas les contrats dans les conditions et les standards sociaux, économiques et fiscaux européens. Il faut faire vite. Le phénomène atteint une vitesse et une ampleur considérables. La Chine développe à présent des produits à forte valeur ajoutée et l’Europe se fait distancer. Prenons l’exemple de la téléphonie mobile : il y a trente ans, l’Europe imposait au monde la norme GSM. Aujourd’hui, c’est un Chinois, Huawei, qui est devenu leader de l’équipement avec 60 000 ingénieurs en R&D. »


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