aberlainnard 23 novembre 2010 17:34

Bonjour Will et Helios,

 Vous avez raison ; le problème se situe bien dans le partage des gains de productivité.

Dans un monde imaginaire où la production de tous les biens serait entièrement automatisée et les humains, que les machines auraient remplacés, jetés au chômage sans ressources pour acquérir ces biens, l’économie serait complètement bloquée. Seule l’attribution d’indemnités de chômage permanentes, alimentées par un prélèvement sur les profits réalisés par le propriétaire des lignes de production, individu ou société, permettrait de débloquer la situation et d’écouler les biens produits.

À partir de ce moment et en simplifiant à outrance, autant instaurer un système où le propriétaire serait remplacé par les « chômeurs », réunis en coopérative, se répartissant un salaire à vie. Le problème du chômage et des retraites n’en serait plus un.

Sans aller jusqu’à ce monde utopique, il est clair que le chômage et le déficit des caisses de retraite n’existent que parce que la richesse supplémentaire engendrée par les progrès de productivité a été systématiquement détournée de ceux qui devaient légitimement en bénéficier pour payer, d’une façon éhontée et sans complexe, une oligarchie dirigeante et les actionnaires.


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