edgar edgar 24 novembre 2010 21:48

Il y a plus détaillé sur le parcours de François Asselineau, pour rassurer Pie 3,14 : http://www.facebook.com/note.php?note_id=385563222037

Après la dissolution de l’Assemblée Nationale en 1997, il rejoint l’Inspection des finances et se rapproche de Charles Pasqua lorsque celui-ci décide, en janvier 1999, de présenter une liste aux élections européennes de juin pour protester contre la ratification sans référendum du traité d’Amsterdam. Quelques mois plus tard, François Asselineau devient directeur chargé des affaires économiques et internationales au Conseil général des Hauts-de-Seine, présidé par Charles Pasqua, puis son directeur de cabinet de 2000 à 2004. Nicolas Sarkozy, qui devient Président du même Conseil général en avril 2004, l’écarte en le nommant Délégué général à l’intelligence économique à Bercy, poste où on lui fera rapidement comprendre que ses analyses ne sont pas les bienvenues.

François Asselineau a donc rejoint Charles Pasqua au moment ou ce dernier était déjà en rupture de ban par rapport au système RPR et donnait l’impression qu’il allait sérieusement défendre la démocratie française contre l’Union européenne.

Avant cela, il avait travaillé au cabinet de Gérard Longuet sur un poste technique qui n’implique pas de proximité profonde avec le ministre (sur les sujets diplomatiques par exemple, il y a de nombreux techniciens « de gauche » dans les cabinets ministériels actuels).

Pie 3,14 écrit que l’Europe n’a jamais prétendu être un état. Cela seul suffit à dire la profondeur des illusions que nourrit Pie. C’est bien entendu pour ne pas avoir l’air d’un état que l’Union s’est dotée d’un drapeau, d’un hymne, d’une monnaie, d’une diplomatie, prépare un « parquet européen », s’est dotée d’une police des frontières et entend maintenant lever des impôts directs et emprunter sur les marchés financiers. Aucun rapport avec un état en effet !


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