Nous renflouons les banques qui maintenant alimentent les marchés pour
qu’ils spéculent contre nous.
Nous avons atteint le stade ultime de la perversité financière,
contraints que nous sommes de nourrir la bulle qui va détruire nos
États.
Alors qu’on ne nous parle pas de sauver l’Europe, car c’est elle qui nous a tendu ce traquenard. Le piège n’a pu se refermer que par le passage en force du Traité de Lisbonne.
Comme les prisons, l’Union européenne a été bâtie pour empêcher toute réforme de l’intérieur, et je crains qu’il y ait du sang sur les murs avant qu’ils ne s’écroulent.