Bob Lemeusien 13 décembre 2010 19:27

Il parait effectivement difficile avec les niveaux de prix actuels de sortir 25% d’apport pour les personnes modestes. si les prix baissent de 45% (cas post bulle immobilière des années 90 en Ile De France), on arrive à un apport de moins de 14% relativement aux prix actuels. Sachez aussi qu’il est actuellement impensable pour un foyer primo accédant non héritier d’acheter un bien de bonne qualité à Paris (d’ou sortir 500 000€ ??). La situation actuelle n’est de toutes manières pas tenable.

Pour un politique, il est populiste de dire aux gens qu’on est avec les foyers modestes lorsque l’on dérégule l’accès au crédit. La création virtuelle d’argent accentue les cycles économiques que les foyers modestes sont les premiers à subir.

de plus, il faut aussi comprendre que les niveau de loyer suivent les niveaux de prix, avec une atténuation liée à la réglementation. Prenez l’exemple de l’allemagne. Les prix de l’immobilier sont si bas (et ainsi les loyers aussi), que dans l’esprit des gens, il vaut mieux louer ! moins de problèmes, pas de taxe foncière, pas de ravalement de façade ! pourquoi s’embêter alors que pour 400€ par mois on a un 80m² à Berlin.

Sachez ensuite que contre intuitivement, le refus de vente des propriétaires ne se traduit pas dans l’immobilier par une augmentation des prix ! Puisque dans tous les marchés peu liquides, chaque baisse des prix est précédée d’une baisse des volumes (en gros si c’était systématique, la baisse serait impossible ce qui est faux : baisse de 45% en IDF et baisse de 50% au japon pendant les années 90, baisse de 30% en californie sur les dernières années, etc. : toutes précédées des refus de vente qui n’ont pourtant pas empêché (mais retardé) la baisse)


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