armand armand 13 décembre 2010 18:37

carafe,

Effectivement, le problème ce n’est pas l’acheteur qui se saigne des quatre veines pour son apport, mais le financier qui revient de Londres, liquide son portefeuille, et achète cinq apparts à n’importe quel prix.
Il y a une caractéristique bien française aussi qui fausse le jeu : l’achat immobilier n’est pas un effort individuel, assis sur l’épargne et le revenu, d’une personne qui travail. C’est bien souvent un achat patrimonial, fait pour installer ses enfants ou petits enfants. Dans ces cas c’est une famille entière, souvent déjà propriétaire, qui ajoute à son patrimoine. Je ne me souviens plus du sociologue qui a démontré dans une étude que la haute bougeoisie française est la seule classe sociale réellement « collectiviste ». L’effort collectif financier, l’apport des héritages (j’en connais des qui vivent uniquement de cela) permettent d’ajouter au « pool » immobilier de la famille et de faire face aux envolées des prix. . Et le salarié lambda, fort de son seul revenu et de ses économiques, ne fait pas le poids.


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