Cbx Cbx 6 décembre 2010 11:59

J’ai également le sentiment que ce qui se joue en ce moment c’est ni plus ni moins que l’avenir de la démocratie en Europe. Il est clair qu’un état soumis à la spéculation et à la « confiance des marchés » n’est pas un état souverain. Pour preuve ? La réforme de retraite avait pour but plus ou moins affiché de « rassurer les marchés ». Un état qui emprunte à des banques privées, à des taux fixé par des agences de notation privées, est un état qui a de fait les mains liées par ces mêmes intérêts privés.

De plus, quand on voit qu’une entreprise qui licencie voit généralement la valeur de ses actions grimper, je me dis que le système financier est vraiment corrompu. Et quand je vois que suite à la crise de 2007, la majorité des états Européens sont maintenant soumis au diktat des marchés (alors que ce sont ces même état qui ont sauvé les banques !), je me dis qu’on a vraiment du soucis à se faire.

Pour moi la solution sera clairement politique. Et si les peuples ne se réveillent pas et ne se montrent pas aptes à choisir des dirigeants capables de rompre ce lien de dépendance des états envers la finance mondiale, alors notre bulletin de vote n’aura définitivement plus aucune valeur. Seul le marché décidera de la politique à mener, et on connait ses aspiration : moins d’état, plus de flexibilité, et surtout AUCUNE vision à long terme, notamment du point de vue social et écologique.


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