Philippe Vassé Philippe Vassé 6 décembre 2010 11:53

Chère Isabellelurette,

Face à la nature quand elle manifeste sa force, il existe deux attitudes : soit on essaie de se protéger de ses dangers, soit on pense que les paroles ou la volonté seules vont empêcher les faits inévitables de se réaliser.

Voir une ou des solutions au niveau national ou européen est, pour être aimable, une belle lubie de l’esprit.

Quand un système mondiale meurt, ce ne sont pas des décisions locales qui changeront durablement le cours des choses, bien que le niveau national et continental soit indispensable.

La question des monnaies est une question piège qui occulte le fond des choses : et ce fond est le processus de spéculation comme base essentielle du système économique mondiale.

Là est la racine de tous les autres maux.

Qui ne s’y attaque pas avec détermination ne fera que reporter les problèmes dans le temps en les aggravant.

Quant à Maurice Allais, il est un exemple type de ce qu’on appelle communément les « économistes aveugles », ceux qui ont pendant des décennies pondu des théories vides de sens commun ( comme le protectionnisme intelligent) et dont la seule fonction concrète dut de justifier, avec des critiques, mais de justifier, les politiques menées qui ont conduit le monde là où il est maintenant.

On peut certes maquiller un corps mort qui pourrit -le système économique mondial- mais on ne peut le ressusciter, pas plus que le maquillage d’un défunt n’empêche le corps de se décomposer.

Bien cordialement


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