Rounga Roungalashinga 4 janvier 2011 08:09
Je ne me reconnais aucun enracinement idéologique que je n’ai pas choisi pour des raisons qui tiennent à mon droit à penser par moi-même. Cette liberté peut même me conduire à refuser de me laisser embrigader dans une pensée collective, ou plutôt dès lors qu’il s’agit de croyances héritées traditionnelles, d’une non-pensée(er).

A mon avis la questin n’est pas là, mais plutôt dans le fait d’avoir conscience que, en tant que philosophe, les concepts que vous utilisez viennent de ce qui a été pensé pendant l’Antiquité grecque, et qui a ensuite germé dans un environnement chrétien. On peut toujours se croire très libre, il n’empêche qu’on se rend compte à quel point nous sommes conditionnés par l’héritage qui nous a été légué lorsqu’on se penche sur des cultures éloignées des nôtres : pour comprendre ces dernières, il faut s’abstraire de notre manière de penser, ce qui n’est pas facile. Par conséquent, reconnaître nos racines chrétiennes, et les assumer, ne concerne pas le droit, mais le fait.

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