xbrossard
31 janvier 2011 16:25
@lagabe
si vous arrivez à enlever vos oeillères, je vous pose une petite question : quel est la légitimité de la direction pour que ses employés lui soit subordonnés ?
Avant le capitalisme, le peuple obéissait à des représentants de Dieu, qui avait donc une certaine légitimité pour imposer leur vue (même si c’était une arnaque). Quel est la légitimité d’un chef d’entreprise ? quel est sa légitimité pour considérer les salariés comme de simples meubles puisqu’ils peuvent être changés d’entreprise, de service, de localisation, sans qu’ils puissent refuser ce choix (et ne parler pas de choisir de démissionner, ce n’est pas un choix...)
Vous allez me dire que cette légitimité ils l’ont puisqu’ls possèdent l’entreprise : mais cette possession, ne vient elle pas du faite de l’accaparement de la plus-value par eux seul (lisez Marx, et vous verrez que c’est là que ce situe la racine du problème), or quel est sa légitimité pour qu’il décide seul de cet accaparement ? et posséder l’entreprise veut-il dire posséder toute la plus-value produit par tous ?
Non désolé, mais pour moi, je n’accepte cette règle qui, je le répète, est la base du problème du partage de richesses et donc à l’origine de toute crise du capitalisme
@Morpheus
« profits maximum et compétition ne sont pas compatible avec la démocratie. »
je ne vois pas en quoi la recherche du profit est incompatible avec la démocratie : quand une boite est détenu par 5, 10, 15, 1000 actionnaires, ils recherchent bien tous le profit maximum. Pourquoi cela serait-il impossible avec 5,10, 15, 1000 salariés ?
De même, la compétition est parfaitement possible en démocratie si l’on garde comme objectif que l’on recherche le meilleur, en suivant des règles du jeu qui peuvent être elles démocratiques...
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe