Sauvage Sauvage 22 février 2011 13:47

@ l’Auteur : j’ai envie de dire ’amen’ à chaque lettre et idée de votre article !

Il faut une ouverture d’esprit critique brillante et exceptionnelle pour démonter tous les clichés et pièges dont les femmes occidentales (et plus globalement contemporaines) sont encore victimes involontairement de nos jours.

Cela peut choquer, mais j’ai pour habitude de dire que la femme occidentale est la dernière esclave asservie du monde moderne. Eh oui, la femme n’est pas seulement inférieure à l’homme en Asie, Moyen Orient ou autres pays aux pratiques ancéstrales ou religieuses rétrogrades.

Tradition perpétuée par l’inconscient collectif, la femme sert tour à tour d’intendante domestique, mère et secrétaire, reproductrice et fille de joie à son mari. Le français de base ou occidental est resté macho.

Ainsi, les jeunes femmes grandissent dans l’attente abrutissante d’un prince charmant qui ne viendra jamais. Bien que faisant de brillantes études ou occupants des postes à responsabilités, elles deviennent faibles et mentalement fragile face à l’homme.
Chaque homme de passage qui lui sert d’alléchants bobards pour mieux l’utiliser, se transforme en idéal.
Toute sa vie va s’organiser autour d’un regard, d’une rencontre, d’une passade, d’un amour ’compliqué’. Toute sa vie, la femme attendra. La réalisation d’une relation avortée ou une future rencontre idyllique. La carrière, les mômes, une vocation artistique éventuelle ou un engagement politico-social ne feront que meubler son existence.

Si son attente est récompensée d’une rencontre ’heureuse’, la femme s’engagera ainsi dans une vie commune, s’encombrera vite de taches ménagères et gamins, en prendra pour 20 ans, et, une fois la crise de la 40ène arrivée pour monsieur, qui se fera la malle avec la première venue toute ’fraiche’, elle ouvrira les yeux et se demandera : ’mais au fait, pourquoi tout cela ?’ (1)

La place de la femme occidentale, bien qu’indépendante économiquement et au début de sa vie, reste bien inférieure à celle de l’homme. Car en réalité, tout se joue dans notre inconscient.

Les femmes sont aujourd’hui conditionnées à être les plus belles et désirables possibles, les hommes savent qu’ils n’ont qu’à se servire pour avoir celle qu’ils veulent. Aujourd’hui brune ronde et opulente, demain blonde innocente et fragile, prochainement, une tigresse exotique et sculpturale...

Avec l’affaiblissement de l’institution du mariage et des valeurs morales ou spirituelles occidentales, plus rien n’empeche les hommes à éviter leurs responsabilités. Leur vie n’a désormais de sens qu’en fêtes et plaisirs interminables ou à alterner.

Et c’est vrai, au fond, pourquoi être loyal, fidèle et constant puisqu’il y a tant de liberté et sensualité à découvrir dehors ? Au nom de quel principe ?

La femme est à la fois l’outil et la victime de cette liberalisation des moeurs. En effet, à trop vouloir plaire, elle finit par se perdre. Voire, ne jamais se trouver.

Sans le savoir, la femme est donc conditionnée par une société misogyne qui la cantonne au rôle de la boniche reproductrice et poupée barbie sexuelle. Schéma relayé par la presse féminine, les mentalités sociétales, les hommes...
La femme ne s’en rend pas compte.

Ainsi, la boucle est bouclée : derrière des apparences d’indépendance, la femme occidentale est profondément asservie. Au service de l’homme. Tout comme la femme l’est dans l’islam.

Et pendant ce temps, sa vie passe.

La politique et le pouvoir sont eux, aux mains des hommes. Des guerres sont déclenchés, les terres et les richesses des peuples du Sud spoliée, les espèces de la faune et flore, décimées, et le capital, lui, engrengé.


Bienvenu au 21ème siècle : le siècle de la REFEODALISATION massive de la planète.

(1) cette vision du couple ne condamne strictement pas l’engagement ou la procréation, mais simplement le désequilibre actuel qui se démarque dans les couples avec un répartition des tâches ménagères lourde pour la femme.


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