non666 non666 31 janvier 2011 13:30

« On ne peut en effet être de gauche et diriger le Fonds monétaire international (FMI) ou l’Organisation mondiale du commerce (OMC), piliers de l’ordre néolibéral mondial. »

Tout dépend de ce que l’on definit comme etant « de gauche ».
Si c’est l’adhésion aux principe du parti « socialiste » , donc marxiste reformiste, il faut exclure tout le monde , car plus personne n’y croit...
Si c’est juste l’autre couleur de penetration de l’opinion publique de la mondiliation libérale, DSK et Lamy ont toute leur place...

Le fond du problème est dans le PS lui meme :
Il n’a pas changé de nom mais voudrait « redefinir » le socialisme« comme d’autres (les memes....) ont redefinis l’Europe.
En fait le PS voudrait garder son image »commerciale« , sa »marque« chez les electeurs consommateurs naifs en adherant a une toute autre doctrine.

Il y a 80 ans, la gauche marxiste nous expliquait que ceux qui collaborait avec le patronat, avec le liberalisme economique, etaient des »sociaux-traitres« , je me rappelle bien de l’expression.
Aujourd’hui, ils en sont, comment l’expliquer a leur electorat historique ?
Avouer la transition c’est perdre la partie »la plus à gauche« (ceux qui sont restés authentiquement marxiste , en fait)
C’est egalement perdre tout espoir du vote »utile« , du vote de regroupement au deuxieme tour (quel diffrence pour un marxiste authentique entre un liberal peint en bleu UMP ou un liberal peint en rose PS ?)
Le PS est donc condamné a gardé l’ambiguité , ses contradictions et a perdre.

Comme le disait deGaulle, »on ne lève une ambiguité que si cette lévée nous profite...« 
 »Je vous ais compris« lance t’il d’ailleurs aux français d’algerie qui hurlaient »Algerie française" ; il savait de quoi il parlait, le bougre....


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