asterix asterix 8 février 2011 17:36

Bonjour Mr Dupret et merci pour la technicité de votre analyse,
La dette belge dont vous démontrez la faiblesse souffre surtout du fait que personne ne sait vraiment à qui elle va être exigible, le débiteur, nous tous, pouvant changer de nationalité en fonction de l’évolution séparatiste qui, c’est une nouveauté, touche aussi le centre et le sud du pays. La donne étant en train de changer, les francophones commencent à manifester un ras le bol généralisé devant l’obstination anti-démocratique de la Flandre qui se nourrit de Bruxelles sans la moindre compensation et les injures continuelles distillées par son Führer, Bart De Wever.
La séparation - à mon avis inéluctable et nécessaire du pays - va donner lieu à un marchandage où chaque composant de la Nation ( ! ) va tenter de reporter le maximum des remboursements sur l’autre communauté, une culture du compromis biaisée qui donnera évidemment lieu à une nouvelle querelle de chiffonniers dont nous seuls avons le secret. Tout ce mélimélo ne peut qu’inquiéter fortement nos créanciers de moins en moins sûrs de se trouver face à un débiteur, mais plusieurs dont un des malins plaisirs consistera à contester la part qui leur sera imputée.
Suite de notre descente aux enfers au prochain numéro. Avant que la peste nationaliste fomentée par l’extrême-droite flamande n’envahisse tous les coeurs, notre pays faisait rire.
Aujourd’hui, il fait pitié...
 


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe