@ gem

Félicitations : vous venez d’atteindre le célèbre point où l’on parle du nazisme à partir d’un sujet qui n’a rien à voir.

Il est facile de simplement dire que je n’ai rien à compris à la mondialisation. Je me suis renseigné dessus plus que beaucoup de ses partisans. Je constate que les médias sont très concentrés, c’est un premier point. Quand au capital de Vivendi et Lagardère, je constate qu’il est français ou pas selon l’usage que l’on veut en faire. Ainsi un discours de M. Aillagon du 23/10/2002 à propos d’un projet de vente de VUP à Lagardère SCA :

« Jean-Jacques Aillagon prend acte de l’intention de Jean-René Fourtou, président de VU, de vendre le groupe d’édition VUP au groupe Lagardère. (...) Il se réjouit qu’une solution française et industrielle se soit ainsi imposée. Il fait confiance au groupe Lagardère pour assurer la pérennité et le développement des maisons achetées, dans le respect des règles de la concurrence, dans celui de l’indépendance éditoriale de ces maisons (...) Le ministre de la Culture et de la Communication a proposé à Jean-Luc Lagardère une prochaine rencontre pour appeler son attention sur ces questions. Il réunira également très rapidement une table ronde de l’édition et de la librairie, qui réfléchira au rôle de médiation et de régulation qui peut être celui de l’Etat dans les relations entre éditeurs, distributeurs et librairies. »

Ce jour-là, Lagardère SCA était bien français. Mais ce projet a été cassé peu de temps après par l’UE car créant un monopole de fait avec 70% du marché français de l’édition.