decurion (---.---.218.247) 18 avril 2006 22:27

Je voudrais juste ajouter que la pauvreté, n’est pas un phénomène nouveau. Elle a toujours été là, seulement elle avait moins d’importance. Le travail n’a jamais « nourrit » son homme, mais il permettait néammoins d’améliorer les conditions de vie, en travaillant plus.Celà était valable jusqu’à il y a trente ans environ,et depuis la pauvreté est devenu un « aspirateur ».

Il y a un peu plus de 30 ans, je triplais ma paye, en alignant les heures à 25, 50 et 100 %. Puis certains, ont voulu régler le chômage, en limitant les heures supp. Au début, ça n’a rien changé, les heures supp ont été payées en « primes de chantiers »,mais petit à petit, les 100. 50 et 25 % ont disparus dans les oubliettes. Une perte sèche.Les déplacements calendaires remplacés par les remboursements de frais, les heures de trajets, payés demi-tarifs. Bref, un salaire net divisé par trois en dix ans.Tout ça pour arriver en 90, ohq,compétent reconnu et apprécié, mais payé au smic.

Parallèlement à l’érosion des salaires, il y eut celle du pouvoir d’achat. Ainsi, lorsque ma mère m’envoyait chez le charcutier, achetait 10 francs de jambon, nous mangions 10 francs de jambon,alors qu’aujourd’hui, je paye aussi l’emballage, sa collecte et son « recyclage », et pour le même prix, je n’ai que la moitié du jambon.

Bref, au dessous d’un seuil, le travail appauvrit son « bénéficiaire », mais en plus il plombe ses « partenaires » économiques


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe