easy easy 9 mars 2011 16:13



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Même si ce n’est pas l’affaire Dreyfus, l’affaire Eric Zemmour divise la France.
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Très juste et ce sera peut-être aussi conséquent que l’aura été l’affaire Dreyfus.



 »«  »«  »«  »Mais c’est tout de même un procès où la justice a cédé à l’air du temps.«  »«  »« 

A quelques décalages dans le temps près, le temps de modifier la Loi, la Justice, heureusement, reflète toujours l’air du temps. Il faut s’étre fait une vision indépendantiste, séparatiste et peut-être même universaliste de la Justice pour s’en étonner. Je pourrais en écrire des pages sur le fait que la Justice, le Parquet a toujours et partout représenté l’air du temps (encore une fois à quelques décalages matériels près). C’est à cause ou grâce (ce n’est pas à juger) à cette subsomption de la Justice par l’air du temps que de nos jours on ne pend pas les homosexuels qu’on pendait autrefois. la Justice naît toujours de l’air du temps. Elle se défend de céder à une hystérie caractérisée, mais elle affirme bien représenter l’esprit de la nation.


Reste alors à discuter sur »L’air du long temps est-il hystérique ou serein«  ?

J’irais à dire que depuis qu’on est passé à la démocratrie, on est constamment dans un air tu temps hystérisé. 

Sous Louis XIV, c’était pénible pour le peuple en matière de bouffe. Le peuple aurait été moins pressurisé d’impôts, il aurait eu son pain quotidien et il n’y aurait pas eu de révolution. 
C’est pendant des siècles, des millénaires et encore de nos jours, que les gens ont accepté un système monarchiste.
Et cela alors que tout le monde connaisait le principe démocratique.
On a toujours préféré la monarchie parce qu’elle évite l’hystérie permanente. Il y a un chef , il décide, point. Dura lex, sed lex.
Les hystéries survenaient aussi sous l’Ancien Régime lorsque ce pouvoir unique était disputé. C’était certes fréquent mais ce n’était pas permanent. On oscillait donc entre moments hystériques et plages de sérénité.

La Révolution avec son idée de donner la parole à tous et à n’importe qui dans les limites du vaguissime  »trouble à l’ordre public« dont on ne sait plus qui en décide exactement, a provoqué une hystérie permanente. Une révolution, anti monarchique ou bolchévique, c’est l’installation d’un état constamment tendu et sur les nerfs. Les périodes qui ont succédé à la Révolution ont couramment été qualifiées de terreurs. Dès qu’on sort de la monarchie ou de la dictature, chacun est susceptible de prendre la parole et le pouvoir, l’ennemi est donc principalement et en permanence INTERIEUR.

Plus on s’enfonce dans la soi-disant démocratie, moins on sait qui gouverne. Chacun y va de ses critiques, de ses visions (Cf AVox) et on ne sait plus sur quel pied danser. On en est aujourd’hui à ne plus savoir si c’est le pourtant très égocentrique NS qui gouverne, si c’est quelque Pieuvre Européenne, si c’est le CAC 40 ou si ce sont les fonds de pension. L’ennemi étant partout et nulle part, qui décapiter désormais ? 


Ce qui se retrouve dans votre assertion :

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Aujourd’hui, c’est strictement l’envers du décor : Les anarchistes ne se voient plus, mais leurs idées ont triomphé et, depuis quarante ans, les intellectuels détricotent la France en sapant l’autorité de l’état, en ridiculisant les aspirations du peuple, en niant le génie de sa culture, et en contestant jusqu’à l’existence de la nation.
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L’anarchiste était le pendant de la monarchie. Mais en démocratie, chacun est devenu tellement sous-produit anarchiste qu’en effet, il n’y a plus d’anarchiste emblématique. Il n’y a plus, dans les cas extrêmes, que des détraqués passant à des actes fous. L’anarchisme diffus et insaisissable s’appelle aujourd’hui individualisme tout en étant aussi diffus et insaisissable.


C’est en démocratie qu’a surgi l’affaire Dreyfus au cours de laquelle aucun décideur officiel n’a émergé. Au poitn que c’est un journaliste-écrivain, pas chef du tout, qui avazit alors fait figure d’esprit central, de noyau dur. Où étaient le Chef de la Nation pendant l’affaire Dreyfus ? Où étaient les Chefs traditionnels. Absents.

En démocratie, les chefs deviennent les fantoches du peuple et le peuple panique de se retrouver face à ses infinies divisions.









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Eric Zemmour n’a pas été condamné pour avoir dit : « …la plupart des trafiquants sont noirs ou arabes, c’est un fait. »
Le tribunal ne s’est pas prononcé sur le « fait », estimant qu’il relevait du débat public et de la liberté d’expression et n’a pas retenu l’accusation de diffamation raciale.
 
Par contre, le tribunal a condamné la première partie de la phrase :
« Les Français issus de l’immigration sont plus contrôlés que les autres parce que… ».
Pour les juges en effet, Zemmour justifie la pratique policière de contrôle aux faciès, que la loi condamne :
 « Par cette phrase catégorique et péremptoire [Eric Zemmour] justifie clairement les contrôles, aussi arbitraires que systématiques, envers certaines catégories de la population définies par leur origine ou leur race » Ont-ils noté.
 Ils l’ont ainsi condamné à verser mille euros aux plaignants pour incitation à la discrimination et la haine raciale.

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C’est très bien vu et dit.


Mais ensuite vous contribuez à l’hystérie en accablant tel ou tel sous-peuple. Les Associations, ne le perdons pas de vue, jaillissent de la volonté de gens mécontents de leur situation. Plus il y a de démocratie-anarchie-individualisme, plus il y a d’associations militantes.

Je ne dis pas que ces sous-peuples (ce n’est évidemment pas péjoratif, c’est numérique) que forment les associations ne sont pas sous-responsables ou co-responsables de l’hystérie mais je crois que pour en sortir, il vaut mieux dire qu’on est tous hystérisés depuis 2 siècles. 


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