Bonjour, Paul.
Bonne analyse.
Cela dit, une fois encore Sarkozy en a trop fait en tirant la couverture à lui 24 heures avant un sommet européen. En admettant la pertinence du point n°1 (la rupture avec la tradition diplomatique de reconnaissance des seuls états), la bonne attitude eût consisté à annoncer qu’il allait soumettre cette reconnaissance des opposants libyens aux partenaires européens le lendemain.
Le naturel revenant en chaque occasion au galop, Sarkozy a préféré jouer perso et s’est fait très largement tirer dessus à boulets rouges dans plusieurs pays de l’Union, Allemagne en tête. Résultat : une image brouillée pour une initiative plutôt bonne, encore que cela reste à confirmer sur le terrain libyen...