gloc 29 mars 2011 23:14


La nature satanique de l’empire selon Soral provient (sauf erreur d’interprétation) d’un concept qu’il a incorporé dans sa compréhension des choses, mais qui préexistait longtemps avant lui.
 
En gros, ce concept nie toute essence divine des choses, et en particulier de l’homme. L’Homme est donc l’égal de Dieu, et est même son propre dieu. En d’autre terme, s’il y a quelque chose à célébrer, c’est lui-même. Il se voue donc un culte à lui-même, qui consiste à jouir de la vie par la recherche permanente de la satisfaction de ses sens physiques. Cette absence de dimension spirituelle conduit inévitablement à l’individualisme, et à l’absence de notion d’intérêt général, puisque cela reviendrait à admettre qu’un principe supérieur unirait l’existance d’un ensemble d’individus. C’est le règne du « matérialisme » (l’immanence), qui peut se définir comme une « absence de spiritualité ». Cette philosophie est très bien incarnée par le système marchand, à travers la recherche du profit sans limite, et avec comme seule règle d’or pour décider comment doit être gérée la vie des gens, l’équilibre des marchés et sa fameuse « main invisible », ce terme tentant de lui donner une dimension supérieure qu’elle n’a évidemment pas, étant un concept totalement scientiste.
 
Nul ne peut nier que ce principe domine le monde. Or selon Soral et d’autre avant lui, ce principe correspond aux valeurs de la franc-maçonnerie. Ces valeurs découlent de l’Humaniste, signifiant que l’homme prend la place de Dieu, et dont la franc-maçonnerie a fait en quelque sorte sa religion. Car la franc-maçonnerie, pragmatiquement selon Soral, est bien une église (sans révélation), avec ses doctrines, ses rituels, ses symboles, sa morale et ses grand maîtres. Elle diffuse des idées violemment anti-cléricales (anti catholique), ultra-matérialistes et scientistes. Donc par identification, la franc-maçonnerie est d’essence satanique, car l’application de ses valeurs contrarie fortement la recherche d’une émancipation spirituelle. C’est pour cela que certains auteurs l’on même qualifié de synagogue de satan. Le lien avec le judaïsme viendrait selon Soral que la franc-maçonnerie est devenu une émanation du protestantisme (qui selon certains serait à l’origine du capitalisme), lui-même puisant ses valeurs dans le judaïsme.

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