epapel epapel 31 mars 2011 12:33

Le principe même de la laïcité est de circonscrire les religions pour ne pas subir leur ingérence dans la gestion des affaires publiques, c’est en tout cas ainsi qu’elle a été mise en place par la loi de 1905.

Les religions, qui ont naturellement vocation à gérer les individus (l’église Catholique n’a reconnu la liberté de conscience qu’avec Vatican II) voir les états (l’Islam est une religion politique qui ne se sépare pas des affaires publiques), sont donc mal placées par rapport à une laïcité qui gênera toujours, fut-elle positive.

Les religions ont naturellement voix au chapitre mais il ne faut pas se faire d’illusion sur leurs intentions, car elles sont fatalement pour une réduction de la contrainte laïque. C’est un peut comme demander aux politiques exposés au conflit d’intérêt de le définir et de le cadrer.

Ceci dit, vous confondez les croyants (les fidèles) avec les clercs (ceux qui les dirigent). Par exemple dans la perception du christianisme, un croyant qui n’est pas associé à l’exercice du sacerdoce est un laïque, la population est donc en fait constituée de 99,999% de laïques.


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