Leo Le Sage 8 avril 2011 18:03

@Georges Kaplan

J’ai aimé l’allusion au joueur de poker : en fait c’était presque du poker ! smiley

J’ai peut-être mal lu, il faut dire que ce sujet nécessite un peu de réflexion notamment parce qu’il concerne la finance internationale et pas seulement les USA.
Comme je l’ai dit, Paulson ne voulait pas suaver la Lehmans Brothers parce que c’est un concurrent direct de City Group, sa banque.

Vous dites qu’en gros, les banques pouvaient se permettre d’augmenter les crédit à souhait.
Les ratios prudentielles ne permettent pas d’aller si loin.

Pour pouvoir faire crédit il faut quand même un minimum de règles, notamment que le client consente avec un minimum de garanties...
Le problème c’est que la banque peut très bien donner des garanties bidons, ce qui en pratique va l’autoriser à faire le prêt.

Je n’ai pas vérifié les informations mais si je ne me trompe pas les « sub primes » ont pu exister parce qu’on considérait que l’emprunteur même difficilement solvable pourrait peut-être un jour se renflouer.
Son salaire est une garantie, certe partielle, mais suffisante...

Donc au final, je doute qu’une banque puisse emprunter indéfiniment, même avec la bénédiction d’un Président américain. smiley
Cependant, les banques savaient que s’il prenaient des risques l’état va venir à leur rescousse, sauf pour la banque Lehmans qui a toujours eu des relations plus que difficiles avec Paulson...

Sur ce plan là je vous donne raison... smiley


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