béta 15 avril 2011 00:00

Je suis très pessimiste, nous sommes tous humains, et à ce titre, opportunistes.

Le pauvre peut jurer sur sa tête que le jour où il aurait de l’argent il le partagerait, et sans doute est-il sincère à ce moment-là. Une fois riche, tout change, sa perception des choses, ses idées.

C’est identique avec le pouvoir. Ces révolutionnaires qui se font absorber par le système, ces prêcheurs qui se taisent et finissent par adhérer aux idées qu’ils combattaient.

Franchement les contrexemples sont rares. Et comme la politique attire et promeut avant tout les meilleurs communicants, les fins stratèges, les bidouilleurs malhonnètes, les gens qui tiennent des discours rassurants, consensuels, avec une pseudo-sincérité apparente, eh bien les contrexemples sont noyés et ne peuvent percer.

Les alliances pour le bien de la France sont tout bonnement impossibles. Les alliances sont stratégiques, pour les carrières politiques personnelles, pour les nombres de sièges, pour les nombres de mairies, etc ... C’est une guèguerre entre partis, un jeu en club restreint dans lequel nous sommes les pions.

Voltaire, je ne partage pas votre vision idéaliste. Ces gens sont trop ambitieux et ne travailleront jamais ensemble. Les amitiés au sein même d’un parti politique ne sont que de façade, alors on n’imagine pas les animosités entre personnes de partis différents.

Le système est pourri à la base, et ceux qui sont capables de le changer en tirent des privilèges auxquels ils n’ont pas envie de renoncer.


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