Le complotisme, c’est remplacer une croyance aveugle par une autre.
Si possible, il conviendra d’entourer cette seconde croyance par une foultitude de questions pour se donner l’air de réfléchir : le doute est sain, n’est-il pas ?
Mais quand le doute seul tient lieu de raisonnement, qu’il sert de béquille à une thèse qui ne tiendrait pas debout une seconde, on est juste une buse.
L’article de Taverne est un exemple typique :
« Je ne souhaite pas être rangé dans les complotistes. Je suis un citoyen pensant qui réclame simplement la transparence et la vérité. Je veux qu’on l’on s’adresse à mon intelligence et à ma bonne volonté. Pas à ma foi de crédule. Est-trop exiger ? Oui sans doute ! Je resterai donc un complotiste. »
Bof.
A vos moins, prêt, partez !