Francis, agnotologue JL 21 mai 2011 15:27

« Le principe du contradictoire exige qu’on entende la défense qui, malheureusement, selon la procédure judiciaire américaine, n’a pas voix au chapitre en son tout début. Je ne penche ni pour l’une ni pour l’autre thèse : j’observe seulement qu’elles ont chacun des arguments. » (Villach)

Paul Villach qui dit ne pas connaitre la thèse de la défense , observe qu’elle a des arguments !!!

De fait, si j’ai bien compris la procédure, c’est une sorte de poker : l’accusation délivre sa version et les preuves sont gardées secrètes. La défense élabore une version qui d’une part doit coller aussi près que possible aux preuves qu’elle suppose détenues par la partie adverse, d’autre part, doit donner le beau rôle à l’accusé. Une sorte de fil raide avec un danger de chaque coté. De plus, elle peut apporter de nouveau éléments qui discréditent l’accusation aussi bien que l’accusateur.

La version qui sera retenue sera celle qui colle aux ptreuves.

Deux cas peuvent se présenter : L’une est invalidée, l’autre est reconnue ; ou bien aucune des deux ne l’emporte sur l’autre. Si l’accusation est invalidée, alors la situation se retourne.

Si l’accusé est déclaré coupable il sera puni selon les faits qui lui sont reprochés dans la version de l’accusation. Dans le cas contraire, si sa version ne peut être invalidée, il bénéficera du doute, et éventuellement condamné à la peine qui correspond à sa version des faits à lui.

On le voit, s’il met la barre trop bas, il risque gros. S’il est conduit par des preuves accablantes à la mettre trop haut, alors il a plutôt intérêt à plaider coupable. C’est très libéral, une sorte d’enchères.


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