Yvan 21 mai 2011 12:38

Extrait d’un entretien que Dominique Strauss-Kahn a accordé à Libération le 28 avril 2011.

(…) Sans dire formellement qu’il est candidat à la primaire du PS, le patron du FMI laisse entendre que sa feuille de route est prête. (…) Très déterminé, il évoque la longue campagne à venir et les principales difficultés à surmonter pour lui. Il en voit trois, dans cet ordre : « Le fric, les femmes et ma judéité. »

(…) Il commence par les femmes. « Oui, j’aime les femmes… Et alors ? […] Depuis des années on parle de photos de partouzes géantes, mais je n’ai jamais rien vu sortir… Alors qu’ils les montrent ! » DSK évoque alors une scène où il se retrouve dans une pissotière avec Nicolas Sarkozy, lors d’un sommet international, et lui demande d’arrêter de le salir sur sa vie privée. Tout à sa volonté de se poser en victime, Strauss-Kahn se met à imaginer « une femme [qu’il aurait] violée dans un parking et à qui on promettrait 500 000 ou un million d’euros pour inventer une telle histoire… » Sur le « fric », il dit que son épouse, Anne Sinclair, l’a « mis à l’abri du besoin pour toujours » avec sa fortune personnelle. Enfin, sur sa « judéité », il s’attend à ce que l’un de ses propos, déjà en boucle sur le Web, soit utilisé contre lui. A Tribune juive, il avait déclaré voilà des années « se lever chaque matin en se demandant comment [il pourrait] être utile à Israël ». Une « connerie, assure-t-il, mais je ne l’avais pas démentie sur le coup ».

Source : Libération

BIEN VU DSK...


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