Francis, agnotologue JL 5 juin 2011 09:30

@ PJCA,

vous dites en gros que « le peuple n’a pas la compétence d’en définir les paramètres au niveau où celle-ci (la gouvernance) devient opérationnelle, et qu’il ne faut l’interroger que sur la santé, la justice, l’éducation, etc ».

Dans « etc », y mettez-vous aussi la manière de régler les déficits ?

Hier, Arnaud Montebourg était invité à débattre sur France Culture, il en appelait à la démondialisation. Son interlocuteur lui reprochait de ce que « la démondialisation n’est qu’un moyen, pas une fin en soi ! Qu’on attend d’un politique qu’il définisse une fin en soi » ! Dans cette optique, et puisque les tenants de l’establishment prétendent que les politiques n’ont pas à s’occuper des moyens (pouf pouf), admettrez vous qu’on interroge les peuples sur la démondialisation ?

On est là, avec ces gens-là, en plein sophismes !

Vous l’aurez compris : A. Montebourg est dans son rôle quand il préconise « sa » démondialisation : il appartient aux politiques de proposer des moyens (ce sont des décideurs), et aux peuples de voter pour ou contre ces moyens. Personne ne refusera de voter pour une société meilleure (une fin en soi), ce n’est pas la peine de se déterminer là-dessus. A l’opposé, ne laisser aux peuples que le soin de décider « après coup », de dire où il veut qu’on mette les ordures, qu’est-ce quon fait du juge d’Outreau, et autres conséquences de la turpitude des dirigeants et possédants ne me paraît pas relever d’une haute estime de ses semblables.


Désolé !


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