jack mandon jack mandon 7 juin 2011 16:18

Le suicide, c’est le mur qui se dessine devant celui qui perd espoir.

Ainsi, les grecs, nos ancêtres, ceux qui peuplent notre mémoire et notre histoire, semblent avoir déserté ce beau pays de lumière.
Les grecs de notre enfance, les mythes et les modèles ont quitté le monde du réel.
Il ne reste plus que l’enveloppe d’un temps vidé de sa substance, un temps hors du temps qui n’est plus le temps universel,
car celui-ci est éternel, mais qui n’est pas non plus le temps linéaire, le temps humain contemporain puisqu’il se meurt.
Alors de quel temps s’agit-il ?
Le temps des affaires et de la corruption qui a tué le temps de l’art, de la philosophie et de la beauté.
C’est la fin d’un monde, c’est la fin du monde.
Les dieux n’inspirent plus leurs enfants car les enfants sont dans le déni.
Et pourtant les grecs, enfin leurs descendants, remplissent la terre et n’oublient pas la patrie d’Homère. Comment le pourraient-ils elle éclaire leurs conscience.
Si cela pouvait aider ce beau peuple à retrouver l’ardeur et l’idéal qui déplacent les montagnes.
Au fait, le travail est un mot inconnu dans la Grèce antique ?
Le moteur n’est pas le travail, c’est le plaisir, le désir, l’amour qui stimulent la vie d’un peuple,
l’action créatrice émerge ensuite.
Ce pays, le premier parmi les pays dans la création ne nous invitent-il pas dans sa déconvenue à nous remettre en question.
Nous pourrions peut être réactualiser l’Iliade et l’Odyssée et cesser d’imiter le modèle américain qui sonne comme un monde creux dans le concert des nations.
Ce sont les vieux qui ont raison, les ancêtres, d’autant qu’ils sont plus vivants que jamais.
 


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