Pierre JC Allard Pierre JC Allard 17 juin 2011 01:26

On peut toujours tout ramener à oui ou non. Mais la Grèce - comme tous les autres pays - est d’abord divisée entre ses exploiteurs et ses exploités et il faudra d’abord savoir qui parlera au nom de la Grèce. Ce qui se dira dépendra de la façon dont ce premier round se terminera.. Une révolution ou un coup d’État n’est donc pas la fin, mais le commencement de l’affrontement. 


Si les Grecs mettant en place un gouvernement qui dénonce leur dette odieuse, ce sera un coup poker, car la suite des événements ne dépendra plus tellement d’eux que des autres. Si les réactions dans les autres pays de l’UE donne a penser que les dominos vont tomber un a un - Espagne, Portugal, Irlande etc et finalement la France - … le système négociera deux zones, avec un taux d’échange de l’un a l’autre qui équivaudra a effacer les égarements (profits) des 4 dernières années. Les Grecs - en fait tous les « pauvres » de l’Europe - recevront une énorme cadeau : quelques centaines de milliards en « Euro 1 », qui se transformeront magiquement en « Euros 2 »…. mais surtout le droit de recommencer a se développer. 

Si le Systeme - essentiellement les USA et l’Allemagne - croit que l’effet domino n’aura pas lieu, on tiendra la dragée haute à la Grèce, pour la punir et faire un exemple….

Une visite comme celle de NDA est donc bien plus importante qu’il ne parait, car si cette visite est largement approuvée par la population française, ce sera non seulement le signe que ce dernier pourrait faire de grands gains auprès de l’électorat, mais aussi un encouragement aux politiciens d’ailleurs, d’Espagne en particulier, d’adopter cette position pour des fins de politique interne… mais nous rapprochant aussi du seuil où le Systeme préfèrera un arrangement à l’intransigeance.


Pierre JC Allard

 


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