joelim joelim 18 juin 2011 18:59

alors que la cadence d’enregistrement de cette vidéo n’est que de 1 image/s, et qu’on ne visualise l’engin qu’à la dernière seconde de son vol, donc au moment où il était à hauteur de lampadaire... 

Comme 2e point ne pas oublier l’endroit de l’impact qui permet de connaître la pente finale. Mais c’est vrai que la légère pente que l’on peut estimer dans les modélisations graphiques de 911 Case Study : Pentagon Flight 77 à 2’05 et dans 911 camera Pentagone à 0’13 peuvent correspondre, puisque mettons à une vitesse de 500 km/h soit 140 m/s l’avion parcourt 700 m pour 100 m de dénivelé dans les dernières 5 secondes. L’incohérence que j’ai soulevée n’est pas forcément pertinente mais il est difficile de ne pas mésinterpréter le graphique dont l’abscisse est en secondes et l’ordonnée en mètres dont la quasi-droite présente une pente d’environ 30°, car il est précédé de la phrase : « Ce n’était donc pas du rase-motte (figure ci-dessous) ». Mais il est vrai qu’une pente de peut-être 9% (je veux bien) est trop importante pour qu’il y ait de l’effet de sol d’autant qu’il faut une faible distance entre la portance et le sol pour que l’effet fonctionne.

D’autre part, si l’accélération tend effectivement à redresser légèrement le nez de l’avion, ce redressement est très facilement compensé par la gouverne de profondeur, qui est ajustée en permanence par le pilote via le manche.

Certes certes, mais il faut gérer la quantité de gouvernes à bouger. Sans aucune expérience avec un avion de cette masse à cette vitesse et à cette incidence (d’après sa trajectoire totale). Mais je n’écarte pas un sang-froid et une coordination exceptionnelle (enfin tout est exceptionnel dans cette affaire !)
A quelques mètres près il touchait la pelouse, risquant de réduire significativement l’impact sur son objectif. A une telle vitesse (500 à 800 km/h) je suis dubitatif sur la précision qu’on peut avoir quand on dirige une telle masse : à 100 m de hauteur à 5 secondes de l’impact, sa cible était mettons d’une hauteur de 5 mètres, sachant qu’il accélérait. Malgré cela il a atteint le RDC, ce n’est certes pas impossible mais c’est étonnant et l’alternative d’un pilotage automatique vient naturellement à l’esprit. L’explication serait en tout cas envisageable pour expliquer la précision de la trajectoire observée. L’autre étant que l’inertie de l’appareil a évité la divergence de la trajectoire. A noter que les officialistes en rejettent une, tandis que les conspirationnistes en général ne rejettent ni l’une ni l’autre (ils demandent à savoir c’est tout). Qui sont les plus dogmatiques ? smiley 

le supposé vol en rase-motte du Vol 77 n’est qu’une lubbie parmi tant d’autres. Les conspirationnistes ne sont décidément pas sérieux.

Faut arrêter de fantasmer, personnellement je n’ai lu la qualification de rase-mottes pour le vol77 que dans les écrits des officialistes tel le n° de l’AFIS. J’ai trouvé un blog en parlant ainsi : « Entre autres, les lampadaires arrachés par le passage en rase-motte de l’avion sur l’esplanade bordant le bâtiment ne laissent aucune place au doute sur sa trajectoire ». En quoi n’est-ce pas sérieux de dire çà ? Quand on visualise les reconstitutions des liens ci-dessus pourquoi serait-ce une erreur de parler de rase-mottes (attention je ne parle pas d’effet de sol) ? En cherchant la définition du mot on trouve cet exemple d’utilisation : Les habitants se plaignent des nuisances sonores causées par les vols d’avions en rase-mottes

Votre critique est donc une hypercritique, et dans ce cas précis en tout cas c’est vous qui n’êtes pas sérieux, en vous basant sur cet argument pour dire que les conspirationnistes (tous, en plus !) ne sont pas sérieux. Mais c’est vrai que le mot « rase-mottes », plutôt imprécis, est épatant comme outil dans le cadre d’une hypercritique stérile.

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