Deneb Deneb 9 juillet 2011 08:40

Merci, Marc Bruxman, pour ce papier intéressant. La politique, la gestion des ressources publiques ne devrait pas être confiée à des humains corrompus par le pouvoir. Lorsqu’on atteindra l’intelligence artificielle ’faible« , il serait raisonnable de confier la politique à des machines, à un algorithme. Quand on voit la pertinence de la presse papier, dont la »Une« est rédigée par des humains, par rapport à un choix d’information à la »une" automatique de Google News, il n’y a pas photo. La différence est telle que de plus en plus de gens abandonnent la presse papier pour s’informer exclusivement sur le Web. D’ici quelques années, un algorithme, prenant en compte la réalité des ressources, mais aussi les opinions de tout un chacun exprimées sur la Toile, sera à même de gérer et distribuer les ressources, sans que son raisonnement soit perturbé par l’avidité personnelle, soif du pouvoir, ambition débordante, favoritisme etc. Avant ça, nous seront bien sûr témoins d’une oposition farouche de nos puissants, déjà aujourd’hui de plus en plus allergiques à l’informatique et internet.
Une autre révolution va alors s’opérer : une polarisation de la société. Alors qu’aujourd’hui tout est géré par l’économie, nous voyons de sérieuses brêches dans le fonctionnement de celle-ci. La dématérialisation d’une partie importante de la culture nous conduira à une séparation de l’immatériel et de l’économie. En effet, l’économie ne peut pas gérer l’immatériel, car ce dernier n’obéit pas aux lois de l’économie. Sa valeur, en effet, augmente avec le partage. Il est donc logique que le monde futur soit polarisé entre l’économie matérielle et l’anti-économie immatérielle. La gestion des ressources matérielles, l’économie des biens et des services fera objet d’un calcul permanent. L’immatériel, qui ne sera plus géré au niveau de l’Etat (exit le ministère de la culture, le CSA...), sera libre et accessible à tout le monde, un algorithme sera chargée d’en évaluer sa pertinence. Ca se fait déjà aujourd’hui, un moteur de recherche n’est rien d’autre qu’un relevé de pertinence et d’ici quelques années il multipliera encore sa précision et son impartialité. Avec la robotique et la production automatique des biens matériels, l’humain sera libéré de contraintes économiques, le travail ne sera pas obligatoire, mais fortement conseillé par souci d’équilibre psychologique. La rentabilité immédiate ne sera plus nécessaire, mais l’utilité d’un travail fera l’objet d’un jugement populaire permanent.
Avec la miniaturisation du matériel informatique et les perfectionnement des interfaces utilisateur, on finira vraisemblablement à piloter son ordinateur par la pensée. Connecté au réseau, on communiquera donc par la télépathie, la vraie ! Peut-être qu’à ce moment là, une conscience nouvelle apparaitra dans la noosphère, une conscience qui sera la somme de toutes les consciences impliquées dans le réseau.


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