epapel epapel 3 juillet 2011 12:28

L’étoile la plus proche est à 4 années lumière, si souhaite faire l’aller retour dans un temps raisonnable, disons moins d’un an, il faut atteindre la vitesse de 30.000 km/s soit 10.000 fois plus vite que les engins spatiaux actuels ce qui nécessiterait une quantité d’énergie 100 millions de fois plus importante.

A supposer qu’on ait un rendement énergétique de 100% et qu’on trouve le moyen d’atteindre une vitesse d’éjection de cet ordre, il faut accélérer et déccélerer 2 fois donc dépenser 4 fois l’énergie contenu dans la masse inertielle soit 2mv², pour un véhicule spatial de 200 tonnes ça requiert 4.10^17 kJoules soit 10 milliard de TEP c’est à dire la consommation énergétique annuelle actuelle de l’humanité. Tout ça pour envoyer un vaisseau de taille équivalent à un avion type A330 et ramener quelques dizaines de tonnes de minerai.

Mais avec une propulsion nucléaire, il faudrait emmener à bord 4000 t d’uranium (100% fissibles ou convertibles en plutonium) ou 2000 t d’hydrogène (fusionnables à 100% qui n’est pas au point), c’est à dire que ça ne marcherait pas puisqu’il faut pouvoir propulser les 3/4 de cette masse à 30.000 km/s.

La seule solution théorique valable c’est une propulsion à anti-matière (E=mc²), car là on a besoin d’emporter seulement 4kg de « carburant » mais ça ne se trouve pas dans la nature et on ne voit pas dans quel type de réservoir on pourrait stocker tout ça. De toute façon il faudrait le fabriquer en consommant une quantité d’énergie supérieure.

Vous saisissez le problème ?


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