Piotrek Piotrek 25 juillet 2011 12:50

C’est l’extrême effet pervers de la liberté.

Les américains on toujours défendu leur liberté chérie, liberté d’expression, de manger, de s’habiller comme on veut, liberté de porter des armes.

Mais ils sont allés trop loin, libres de ne pas apprendre, libres de ne pas comprendre, libres d’être bêtes, libres d’être gros. La société s’est simplifiée jusqu’à l’extrême : gagner du pognon, les gentils & les méchants.

Tous les mécanismes, les subtilités, les causes historiques de chaque élément constituant la société se sont effacées derrière de bonnes grosses évidences simples à comprendre et à digérer.
Les américains (la majorité devrais-je dire) ne sont plus capables de réfléchir en dehors de ces évidences grossières. Incapables de faire le tri entre le vrai et le faux, la cause et la consequence, ces évidences sont maintenant soutenues par les médias (la majorité devrais-je dire) qui ont troqué leur légendaire incisivité et indépendance pour le sensationnalisme racoleur et surtout vendeur.

Maintenant que la majorité des ces gens voient le monde d’un point de vue mono-dimensionnel, il est facile de les tromper et le populisme de base s’est imposé en politique

La liberté ce n’est pas faire ce que l’on veut. La liberté a un coût, elle nécessite une compréhension, un travail, une vigilance de chaque instant. Sinon on la perd au profit de quelques calculateurs, de quelques illuminés qui jouent avec les mots.

La bataille pour relever le plafond de la dette américaine est ridicule, mais elle est surtout très dangereuse, mais les politiciens de touts bords s’en foutent, quoiqu’il arrive, chacun saura habilement désigner son coupable aux masses incultes, naïves et crédules.

Maintenant, je regarde la France depuis l’étranger, depuis un pays dont l’estime de la France et ses valeurs est telle qu’elle m’a fait prendre compte que ces valeurs et leurs raisons, je les avais moi même presque oubliées.

A lire ici et là, les français (la majorité devrais-je dire) ont oublié la déclaration des droits de l’homme, l’esprit des lois. Ils ne comprennent pas et n’essaient pas de comprendre les raisons de la crise, promeuvent leur idoles politiques et crachent sur les autres comme des gamins ; et trépignent d’impatience pour bazarder l’Euro, les musulmans, Sarkozy, Eva Joly en dehors de leurs pays chéri, c’est selon.

On est toujours les Etats-Unis de quelqu’un d’autre


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